Classement SCPI

SM1LE

Contributeur régulier
Bonsoir tout le monde,

Je lance ce petit débat pour que chaque personne donne son top 3 de SCPI en ce qui concerne la fiabilité/rendement à long terme, en gros vos coups de coeur!

Je me lance, je dirais comme TOP 3 à choisir:

-Immorente
- Effimo 1
- PFO2

N'hésitez pas à donner votre classement ainsi que de commenter le mien!

Je vais effectuer un investissement et je dois en choisir 2! Je devrais partir sur Immorente et PFO2! ( car Immorente et effimo1 sont chez sodify donc je vais diversifié )
Des avis ? ;)
 
il manque un critère ….celui de la fiscalité :cool:
 
buffetophile a dit:
il manque un critère ….celui de la fiscalité
Oui C'est vrai, mais sachant que c'est à crédit je peux deduire donc je préfère des française!

Quel est ton classement ?😉
Je serai curieux de savoir..😏
 
Sm1le22 a dit:
Quel est ton classement ?😉
désolé mais je ne fais pas de classements de ce genre …...comme en toute chose j'essaye de me diversifier donc si j'en faisais un il y aurait surement un panel moins important de choix . de plus pourquoi faire un classement à un jour J alors que c'est un investissement de long terme et que les choses sont évolutives d'une année sur l'autre ?

la vérité d'aujourd'hui n'est pas celle de demain .

en ce qui me concerne ce n'est pas omar qui m'a tuer :cool: mais la fiscalité immobilière française donc mon choix me porte vers des cieux fiscaux plus cléments….
 
Au moment d'investir mieux vaut se demander quelles sont les SCPI qui vont performer sur les 20 prochaines années plutôt que de regarder dans le rétroviseur.

Pierval Santé, par exemple, me semble mieux positionnée qu'une SCPI de commerces comme Immorente.

Et comme la fiscalité est aussi plus douce ....
 
Bonjour, dans la catégorie 100% française, j'ai choisi Epargne Pierre dont le rendement est régulièrement "haut".
Sinon, Pierval Santé et les 2 Corum me semblent encore plus attractives.
 
J'aime également pierval Santé, cependant selon mon crédit la banque propose uniquement cela :

SCPI finançables :


  • RIVOLI AVENIR PATRIMOINE et EDISSIMMO (Amundi Immobilier)
  • PRIMOPIERRE, PRIMOVIE ET PATRIMMO COMMERCE (Primonial)
  • EPARGNE FONCIERE, LF GRAND PARIS PATRIMOINE et LF EUROPIMMO (La Française)
  • IMMORENTE, EFIMMO (Sofidy)
  • PFO2 (Perial)
 
buffetophile a dit:
en ce qui me concerne ce n'est pas omar qui m'a tuer :cool: mais la fiscalité immobilière française donc mon choix me porte vers des cieux fiscaux plus cléments….

Damned !
Encore un futur citoyen Suisse ou Belge !
 
Sm1le22 a dit:
  • RIVOLI AVENIR PATRIMOINE et EDISSIMMO (Amundi Immobilier)
  • PRIMOPIERRE, PRIMOVIE ET PATRIMMO COMMERCE (Primonial)
  • EPARGNE FONCIERE, LF GRAND PARIS PATRIMOINE et LF EUROPIMMO (La Française)
  • IMMORENTE, EFIMMO (Sofidy)
  • PFO2 (Perial)

On en a déjà parlé ensemble: moi je ferai un choix de bon père de famille avec:
PFO² et son pari environnemental qui me paraît de bon aloi pour les décennies qui arrivent
PRIMOVIE pour le côté défensif: y'aura tjs des écoles, des crêches et des hôpitaux à priori

mais comme dit Buffetto, ça n'est que moi,
et mon regard de cinquantenaire (j'aurai peut-être besoin de PRIMOVIE dans 15 /20 ans :p ?)
 
Charly26230 a dit:
On en a déjà parlé ensemble: moi je ferai un choix de bon père de famille avec:
PFO² et son pari environnemental qui me paraît de bon aloi pour les décennies qui arrivent
PRIMOVIE pour le côté défensif: y'aura tjs des écoles, des crêches et des hôpitaux à priori

Attention, toutefois, avec le manque de souplesse des locataires de Primovie... Une autorisation d'exploitation est liée au locataire, pas au local loué. Si un local est vide, il sera plus difficile à relouer du fait des contraintes et limitations géographiques en vigueur dans notre si beau pays.
Pour info, quelques petites notes notées au hasard de mes lectures :
"Yann Balaÿ
. En France, c’est clairement le cas dans les secteurs sanitaires et médico-sociaux puisque c’est l’opérateur qui est titulaire des autorisations d’exploitation. Si ce dernier vient à quitter les locaux, il sera effectivement difficile à remplacer, ces autorisations d’exercer ce type d’activités étant notamment limitées sur des secteurs géographiques donnés. Ce secteur est donc caractérisé par une plus faible liquidité de ses actifs. C’est un risque que nous prenons en compte pour mener notre politique d’investissement. En contrepartie, le taux de rendement est aussi plus élevé.

Daniel While
. Le portefeuille de Primovie est composé d’une grande diversité de biens, présentant des risques différents des uns et des autres. Toutefois, les épargnants doivent avoir conscience des caractères spécifiques de l’investissement dans le secteur de la santé ou de l’éducation : des immeubles généralement occupés à 100% dans le cadre de baux long terme, une faible capacité de réaffectation, une moindre liquidité, mais un rendement supérieur à celui des bureaux. La bonne démarche des épargnants est alors d’intégrer l’immobilier de santé et d’éducation dans une allocation équilibrée, aux côtés d’autres classes d’actifs."
 
poam5356 a dit:
Attention, toutefois, avec le manque de souplesse des locataires de Primovie... Une autorisation d'exploitation est liée au locataire, pas au local loué. Si un local est vide, il sera plus difficile à relouer du fait des contraintes et limitations géographiques en vigueur dans notre si beau pays.
Pour info, quelques petites notes notées au hasard de mes lectures :
"Yann Balaÿ
. En France, c’est clairement le cas dans les secteurs sanitaires et médico-sociaux puisque c’est l’opérateur qui est titulaire des autorisations d’exploitation. Si ce dernier vient à quitter les locaux, il sera effectivement difficile à remplacer, ces autorisations d’exercer ce type d’activités étant notamment limitées sur des secteurs géographiques donnés. Ce secteur est donc caractérisé par une plus faible liquidité de ses actifs. C’est un risque que nous prenons en compte pour mener notre politique d’investissement. En contrepartie, le taux de rendement est aussi plus élevé.

Daniel While
. Le portefeuille de Primovie est composé d’une grande diversité de biens, présentant des risques différents des uns et des autres. Toutefois, les épargnants doivent avoir conscience des caractères spécifiques de l’investissement dans le secteur de la santé ou de l’éducation : des immeubles généralement occupés à 100% dans le cadre de baux long terme, une faible capacité de réaffectation, une moindre liquidité, mais un rendement supérieur à celui des bureaux. La bonne démarche des épargnants est alors d’intégrer l’immobilier de santé et d’éducation dans une allocation équilibrée, aux côtés d’autres classes d’actifs."

Oui pas faux: c'est vrai que j'en détiens du PRIMOVIE, mais dans mon AV, pas en direct:
le pb de liquidité n'est donc pas le même.

@Sm1le22 : en tenir compte pour la revente à terme, ou bien aller sur une autre SCPI
 
Charly26230 a dit:
@Sm1le22 : en tenir compte pour la revente à terme, ou bien aller sur une autre SCPI
Ou faire comme en bourse : diversifier.
 
poam5356 a dit:
Ou faire comme en bourse : diversifier.
Je trouve que c'est compliqué, car établissement bancaire limite à 3 SCPI maison.
 
Je réanime cette file; j'aurais voulu prendre celle intitulée "SCPI ... vers l'insolvabilité" mais elle est fermée à la discussion. Tant pis.
Ci-dessous un intéressant article de MeilleurPlacement sur les tendances à attendre des SCPI ces prochains mois. Cela a qq vertus rassurantes par les temps anxyogènes qui courent. Toutes les SCPI ne sont pas évoquées, mais on y retrouve certaines "stars" du forum.
Bonne lecture.

Comment se portent les SCPI à la sortie du confinement ?
Avec la publication des rapports sur le premier trimestre 2020, on en sait plus sur les effets de la crise sanitaire et économique sur les SCPI (sociétés civiles de placement immobilier). Si la plupart doivent accorder des aménagements de loyers à certains locataires, tous n’ont pas pour autant diminué la distribution aux porteurs de parts au T1 2020. En fonction de la reprise économique, la situation pourrait cependant évoluer sur les prochains trimestres, bien que beaucoup de SCPI ont de la marge pour maintenir un bon niveau de distribution et un prix de part stable...

Distribution T1 en légère baisse
Avec un TDVM* moyen de 4.4%** en 2019, en hausse par rapport à 2018, les SCPI avaient le vent en poupe l'an dernier. Mais la crise sanitaire que nous vivons, et notamment le confinement et la paralysie de l’économie, a naturellement un effet sur les SCPI.

Du fait de confinement des Français et du ralentissement économique, certaines entreprises et commerces se retrouvent en grandes difficultés. Pour éviter la faillite, elles doivent renégocier leurs baux et obtenir des délais de paiement. Le gouvernement a demandé aux bailleurs de suspendre les « loyers pour les petites entreprises les plus en difficulté ». Le Conseil National des Centres Commerciaux (CNCC) a ensuite appelé les bailleurs à soutenir les commerçants en difficultés, en suspendant temporairement la mise en recouvrement des loyers et charges du mois d'avril.

Dès le mois de mars, les SCPI ont dû négocié des reports, échelonnements, voire même des annulations de loyers avec leurs locataires en difficultés. Et naturellement, puisque certains loyers de mars n’ont pas (encore) été payés, les SCPI ont répercuté cette baisse sur leur distribution aux porteurs de parts. Les sociétés de gestion les plus prudentes ont même diminué plus fortement leur distribution en prévision des prochains trimestres de l’année qui risquent d’être encore difficiles. Mais d’autres SCPI, plus confiantes, ont limité la baisse, voir maintenu leur niveau de distribution.

Au final, plus de la moitié des SCPI du marché ont distribué au premier semestre 2020 un dividende plus faible qu’au T1 2019 (-10% en moyenne environ).

Les SCPI de notre palmarès 2020 semblent afficher une meilleure résistance que le marché
. 5 SCPI sur 10 n’ont pas diminué leur dividende par rapport au T1 2019, et deux SCPI (Vendôme Régions et Épargne Foncière) ont même augmenté leur distribution. Parmi les 5 qui ont diminué leur dividende, seule Atream Hôtels (qui évolue sur le marché du tourisme durement touché par la crise) a abaissé son dividende de manière significative.

scpi-apres-confinement6.png


Qu'attendre pour le reste de l'année ?

Les sociétés de gestion ont donc déjà commencé à accorder des reports de loyers à certains de leurs locataires. Pour les mois de mars et d’avril, ces décisions étaient logiques étant donné que nombreux bureaux et commerces étaient fermés pendant le confinement. Et même si les entreprises rouvrent peu à peu, certaines vont éprouver des difficultés qui justifient d’adapter le paiement de leurs loyers.

Bien sûr, ces reports de loyers acceptés par les SCPI seraient pénalisants pour les porteurs de parts. Mais il est important de préciser que ce type d'actions, exceptionnelles et nécessaires pour lutter contre la pandémie, ont également pour objectif de favoriser le maintien en place des locataires et de pérenniser le flux de loyers sur le long terme. Cette sécurisation des revenus dans la durée participe activement à la protection de la valeur des actifs immobiliers détenus dans l’ensemble des portefeuilles.

On voit aussi que pour beaucoup de SCPI, les reports ou annulations de loyers restent marginaux. Les demandes d’aménagement de loyers représentent 30% des loyers pour les SCPI les plus touchées de notre palmarès, et 5% pour celles les moins touchées.

Perial a ainsi fixé une fourchette prévisionnelle pour ses TDVM* 2020 entre 3,75% et 4,15% pour PF Grand Paris et entre 4% et 4,6% pour PFO.

Bien sûr, la situation n’est pas figée. Elle pourrait s’aggraver dans les prochains mois si la reprise économique se fait attendre. Elle pourrait au contraire s’améliorer, au fur et à mesure que l’activité reprend et que les locataires sont en mesure de payer leurs loyers. En fonction des résultats de fin d’année, et pour éviter une baisse importante des revenus distribués, les SCPI pourraient utiliser leur report à nouveau pour compenser d’éventuelles pertes locatives. Certains SCPI ont accumulé plusieurs mois de report à nouveau.

scpi-apres-confinement7.png


De possibles baisses de prix ?

D’après les estimations des professionnels du secteur, et sauf aggravation de la situation sanitaire ou économique en France (et en Europe pour certaines SCPI), le TDVM* 2020 moyen des SCPI devrait se situer entre 3.9 et 4%**. Une baisse par rapport à 2019. Mais un niveau quand même très solide, surtout si on le compare aux autres placements sans risque et risqués.

Mais qu’en est-il du prix des parts des SCPI ? Avec la baisse des rendements, les risques sur les loyers futurs, l’arrêt du marché des transactions immobilières depuis quelques mois, et le développement de la pratique du télétravail, qui pourrait s’accentuer dans les prochaines années, les prix des actifs immobiliers des SCPI ne vont-ils pas baisser ?

À l’heure actuelle, aucune société de gestion n’envisagerait de baisser le prix de ses parts à court terme. Sauf krach immobilier au deuxième semestre, il faudra donc attendre la fin d’année, au moment de l’expertise annuelle des actifs des SCPI, pour voir des évolutions dans le prix de part de certaines SCPI.

Il faut aussi noter que les SCPI pratiquent généralement une gestion prudente du prix de leur part. De nombreuses SCPI ont ainsi vu la valeur de leur actif augmenter de 5 à 10% ces dernières années, sans le répercuter sur le prix de leur part. Une gestion saine qui leur permet d’amortir un choc conjoncturel. Ainsi la plupart des SCPI de notre palmarès sont capables d'encaisser une diminution de 5% (voire 15% pour certaines) de leurs actifs sans la répercuter sur la valeur de leur part.




 
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