AV: comment les assureurs gagne t'il leur vie

hele69

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bonjour,

ma question va vous paraitre bizarre, je me lance :

j'essaye désespérément de convaincre mon copain de souscrire une AV (même pour trente euros peu importe) il ne veut rien savoir car monsieur ne veut pas enrichir les "traders et les actionnaires bref tout ceux qui gagnent de l'argent sur le dos des gens..." il ironise bien sûr..

je ne me suis pas vraiment poser la question mais d'où viennent vraiment les plus values des banques et des assureurs?

aidez moi à lui trouver des arguments merci :langue:
 
hele69 a dit:
bonjour,

je ne me suis pas vraiment poser la question mais d'où viennent vraiment les plus values des banques et des assureurs?

:

plusieurs ouvrages ne suffiraient pas à expliquer ca....

dans ta question j'imagine que plus value veut dire profit ?
à mon avis , il faut distingue les plue values , des profits...

en effet :Une plus-value (ou gain en capital) de même qu'une moins-value (perte de valeur à la revente) est la différence positive ou négative entre :

le montant de la cession d'un bien ou titre immobilier ou mobilier
et son prix d'acquisition, ou sa valeur comptable si des amortissements ont été pratiqués.
alors que le profit est une rémunération variable, incertaine mais espérée, du risque pris par le détenteur d'un capital investi. L’existence du profit permet de rémunérer le risque pris par le détenteur du capital. En règle générale, plus le risque est élevé, plus le capital sera rémunéré (c’est-à-dire plus le profit sera élevé). En revanche, l’investisseur aura un risque important de perdre tout ou partie de son capital.

pour les assurances vie la plupart reposent sur des obligations ( en general des OAT ) c'est à dire que c'est une créance sur l'état .

bon ,pour commencer ca devrait lui suffire mais , si ton copain veut d'autres explications , on verra ca demain ....:clin-oeil:
 
Bah en fait c'est les petites souris, qui revendent les dents de lait sur les marchés financiers, l'ivoire a bonne valeur en ce moment, et avec les sous, elles en remettent seulement une partie sur l'oreiller...le reste elle le capitalise.

Comparer, l'AV à la bourse est un raccourci un peu trop beaucoup rapide. L'AV c'est juste un gros livret d'épargne un peu plus complexe et moins liquide, mais avant tout c'est de l'épargne pas de la spéculation.

Ensuite les revenus des banques et assureurs, viennent pour partie de la bourse c'est certain mais cela ne représente pas la majorité de leur résultat, il me semble que la moyenne est à 30% de leur résultat tirés des marchés mais je suis peut être dans l'erreur.

La grosse part des revenus, ce sont les commissions diverse et variées, ensuite les marges sur intérêts.

Et heureusement que c'est ainsi car ce sont elles et leur récurrence malgré la crise qui a permit de limiter la casse avec la crise, la banque de détail a permis a de nombreux groupe d'amoindrir l'impact de la débacle boursière de l'année passée.

Mais une AV en fonds en euros est un bon compromis me semble-t-il, la part en action dans les fonds euros reste limitée voire quasi inexistante, mais il y en a toujours un peu, c'est surtout cette petite part en action qui permet aux assureurs de sortir des taux techniques différents, et donc des taux de rémunération qui varient d'un assureur à l'autre. Même si cette année cette appréciation est tronquée comme l'an passé, car les assureurs n'ont pas fait de bonne performance technique, mais on quand même servit des taux aux clients corrects en prenant dans une tirelire secrète (issu du coffre fort des petites souris du début). C'est un peu comme si on disait ma voiture elle quote 95 à l'argus, mais je la nettoie propre et net pour la vendre 100 €, c'est toujours la même voiture avec la même usure, mais en trompant un peu le client, j'ai vendu une voiture de plus que mon concurrent.
 
Les fonds € des assureurs sont effectivement investis en grande partie dans les emprunts états (OAT) et sur les marchés obligataires. Les assureurs intègrent aussi dans ce fond les revenus issus de leur patrimoine immobilier, quasi-exclusivement composé d'immobilier de bureau et d'immeubles de prestige (jetez un oeil sur les façades des vieux immeubles haussmannien à Paris et vous comprendrez). La part en actions, lorsqu'elle existe, est généralement limitée à 10-20%. Il faut savoir que, dans ce cas, l'assureur prend des participations dans le capital d'entreprises cotées pour bénéficier du revenu régulier servi par les dividendes et généralement pas pour spéculer sur le marché.
 
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