Question de Brucky, le 8 avril
« Le krach de la bourse menace-t-il l'argent de mon assurance vie ? »
Bonjour Brucky et merci pour votre question. Vous détenez une assurance vie et avez probablement investi tout ou partie de vos billes dans des unités de compte, et donc très probablement des actions. Avec les chutes vertigineuses des bourses mondiales, il est normal de se demander à quoi s'attendre.
Suite à l'annonce du président américain Donald Trump, de porter à au moins 10% (voire 20% pour l'Union européenne à terme) les taxes douanières, les bourses mondiales se sont affolées et essuient depuis baisses sur baisses. Une situation qui peut inquiéter.
Toutefois, avant de céder à la panique, sachez que tant que vous ne vendez pas vos parts actions, la perte reste théorique. Tant que vous ne vendez pas à la baisse, vous n'avez pas concrètement perdu d'argent. Par ailleurs, en investissant sur les marchés actions par le biais de votre assurance vie, il est conseillé de garder ses parts 8 voire 10 ans minimum. Pourquoi ? Simplement pour vous permettre de profiter des futurs rebonds et ainsi éponger vos pertes et même profiter de nouvelles plus-values.
En temps de crise ou non, le conseil reste le même : investissez de façon progressive (la même somme tous les mois) afin de lisser le point d'entrée à long terme et n'arrêtez surtout pas parce que les marchés sont chahutés. Vous profiterez alors des rebonds à venir. « On a eu une baisse brutale, un rebond pourrait être tout aussi brutal, on pourrait prendre 10 ou 15% en quelques séances », expliquait ce lundi à MoneyVox Dorian Abadie, analyste Bourse chez Meilleurtaux Placement.
Krach du CAC 40 : « C'est le bon moment pour faire des achats en bourse »
Pour répondre à votre question Brucky, non votre argent placé en assurance vie n'est pas plus menacé aujourd'hui qu'hier. Choisir d'investir sur les marchés actions vous expose, crise ou pas, à la volatilité des marchés et donc à une perte potentielle de votre capital. Par ailleurs, la baisse des marchés financiers peut aussi engendrer des opportunités à saisir. « Schneider Electric par exemple, Total, Air Liquide ou encore des valeurs du luxe aussi comme LVMH. Ce sont des fleurons qui aujourd'hui sont à -15%, -20%, voire plus par rapport à leurs plus hauts historiques atteints en 2024 notamment. Il existe bel et bien des actions aux fondamentaux solides et qui sauront traverser la tempête », a ajouté Dorian Abadie.
