1 - Assurance de prêt immobilier : la loi Lemoine, une opportunité encore sous-exploitée
Trois ans après son entrée en vigueur, la loi Lemoine, censée ouvrir le marché de l'assurance emprunteur à plus de concurrence, reste encore peu utilisée par les Français. Pourtant, cette réforme permet de changer son assurance de prêt à tout moment, sans sélection médicale sous certaines conditions. Selon le courtier Magnolia.fr, un changement de contrat peut représenter jusqu'à 10 000 euros d'économies. Malgré cela, 80% du marché reste capté par les banques, qui n'hésitent pas à ajuster leurs tarifs pour retenir leurs clients. Le manque d'information, la complexité perçue des démarches et la crainte de froisser sa banque freinent encore de nombreux emprunteurs. Pourtant, tous les profils peuvent en bénéficier, et la dynamique concurrentielle s'améliore. Un réflexe à adopter, surtout dans un contexte de baisse du crédit immobilier. Explications.
2 - PER : pensez à déclarer vos versements 2024 pour payer moins d'impôts en 2025
Le Plan Épargne Retraite (PER) reste l'un des outils les plus puissants pour réduire son imposition. Si vous avez versé de l'argent sur un PER individuel, un ancien Perp ou un contrat Madelin en 2024, n'oubliez pas de le déclarer cette année. Ces versements peuvent être déduits de vos revenus imposables, sous réserve de ne pas y avoir renoncé au moment du placement. Que vous soyez salarié ou travailleur indépendant, il existe des cases spécifiques à remplir dans votre déclaration, notamment les lignes 6NS, 6OS ou encore 6QS selon votre situation. Le plafond de déduction est calculé sur vos revenus d'activité et peut être consulté directement sur votre espace fiscal. Pour les couples, la mutualisation des plafonds est possible, permettant une stratégie d'optimisation encore plus efficace. Toutes les informations.
3 - Dépendance : trois dispositifs fiscaux à connaître pour alléger la note
Si vous avez un proche âgé dépendant, plusieurs aides fiscales peuvent réduire la charge financière. D'abord, le crédit d'impôt de 50% pour l'emploi à domicile s'applique à toutes les dépenses hors soins médicaux, avec un plafond de 12 000 à 20 000 euros selon les cas. Ensuite, une réduction d'impôt est accordée pour les frais d'hébergement en maison de retraite, jusqu'à 2 500 euros. Pourtant, seuls 450 000 foyers ont déclaré ces dépenses en 2023, sur 730 000 personnes en établissements spécialisés. Enfin, les aides familiales directes peuvent être déduites comme pensions alimentaires, notamment si elles sont versées à l'établissement. Une exception permet même d'éviter que le bénéficiaire ait à les déclarer, à condition que les paiements ne transitent pas par son compte. Plus de détails.