Les revenus du capital dans le viseur de l'Assemblée nationale. Les députés ont donné le feu vert mercredi à une hausse de la contribution sociale généralisée (CSG) afin de financer la suspension de la réforme des retraites. Objectif : récupérer 2,8 milliards d'euros supplémentaires en 2026.
Si cet amendement au projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2026, actuellement en première lecture devant les députés, devait être validée par l'ensemble du Parlement, le taux de CSG à 9,2% actuellement sur les revenus du capital, passerait à 10,6%.
3 questions cruciales pour comprendre la contribution sociale généralisée
Une flat tax à 31,4%
Résultat, la flat tax, le prélèvement forfaitaire unique à 30% qui se décompose aujourd'hui en 12,8% d'impôt sur le revenu et 17,2% de cotisations sociales s'élèverait à 31,4%. En effet, outre la CSG, les cotisations sociales intègrent une taxation de 0,5% pour la contribution au remboursement de la dette sociale (CRDS) et 7,5% au titre du prélèvement de solidarité.
A noter que la flat tax concerne l'ensemble des revenus du capital : intérêts des livrets bancaires, PEL, CEL, ou encore dividendes boursiers. En revanche, le Livret A, le LDDS ou encore le LEP sont défiscalisés.
Concrètement, quel serait l'impact de cette hausse de la flat tax sur le montant de vos intérêts. Prenons un gain de 1 000 euros brut en 2026 sur un livret bancaire, un PEL ou encore un compte à terme. Le montant net versé par l'intermédiaire financier début 2027 passerait de 700 euros à 686 euros, soit une perte nette de 14 euros.
Assurance vie : combien d'intérêts toucherez-vous en moins avec la hausse de la CSG ?
























