Les contrats à terme sur le CAC 40 évoluaient en hausse de 0,32%, une quarantaine de minutes avant le début de la séance. A 9H05, l'indice phare progresse de 0,12%. La veille, l'indice vedette parisien a grimpé de 0,80%, à 7.823,52 points en hausse de 62,20 points.

Plusieurs « éléments nourrissent les anticipations d'une baisse des taux de la Fed dès la semaine prochaine », ce qui accroît « l'optimisme des investisseurs », estime John Plassard, responsable de la stratégie d'investissement chez Cité Gestion Private Bank.

Des données économiques ont renforcé les attentes ces dernières semaines.

D'une part, la première économie mondiale commence à montrer « une nette dégradation de l'emploi », perçue comme un signe de ralentissement économique, donnant à la Fed des marges de manœuvre pour abaisser ses taux afin de soutenir l'activité, ajoute l'analyste.

D'autre part, l'inflation du mois d'août a certes accéléré mais est ressortie jeudi sous les attentes du marché, et ne constitue donc plus, selon les analystes, un obstacle à un assouplissement monétaire de la banque centrale.

Une baisse des taux est généralement bonne pour les actions car elle permet aux entreprises de se financer à moindre coût, ce qui améliore les perspectives d'investissement et donc d'activité.

Autre point d'attention des investisseurs parisiens : la révision de la note de la dette française par l'agence de notation Fitch.

Au vu de la récente évolution de la situation politique et budgétaire française, de nombreux experts tablent sur une dégradation, avec un risque de basculement de l'emprunt hexagonal en catégorie A (qualité « moyenne supérieure »).

La censure du gouvernement de François Bayrou, remplacé par Sébastien Lecornu, et les difficultés à trouver un consensus politique sur le budget 2026, ont déjà fait augmenter la prime de risque de l'obligation française sur les marchés ces dernières semaines.

Parmi les valeurs à suivre

Euronext, l'opérateur boursier paneuropéen va intégrer l'indice vedette de la Bourse de Paris, le CAC 40. Le géant mondial des centres d'appels Teleperformance, lui, en est sorti, à l'issue de la révision trimestrielle de la composition de l'indice.