L'article à lire du jour : ce qui change pour vos placements en 2026
À compter du 1er janvier 2026, de nombreux produits d'épargne vont évoluer, souvent dans un sens défavorable aux épargnants. La baisse des taux de l'épargne réglementée devrait se poursuivre. Après être passé de 3% à 1,70% en 2025, le taux du Livret A pourrait encore reculer au 1er février 2026, pour atteindre 1,40% selon les calculs de MoneyVox. Le LDDS suivrait la même trajectoire, tandis que le LEP passerait de 2,70% à 2,40%.
À l'inverse, le Plan d'épargne logement connaît une évolution positive : les PEL ouverts à partir du 1er janvier 2026 afficheront un taux brut de 2%, contre 1,75% en 2025. Mais cette hausse reste à relativiser, car la rémunération demeure soumise à la flat tax, portée à 31,4% avec l'augmentation de la CSG sur les revenus du patrimoine.
Autre point de vigilance : 2026 marquera la première vague de clôture automatique des PEL ouverts en 2011, arrivés à leur durée maximale de 15 ans. Par ailleurs, l'assurance vie devrait voir ses rendements légèrement s'éroder, avec un taux moyen attendu autour de 2,5% pour les fonds euros. Une analyse à lire ici.
L'article le plus lu du jour : Coup de canif dans les APL
Un décret publié au Journal Officiel confirme une mauvaise surprise pour les bénéficiaires d'APL en 2026. Contrairement aux usages, plusieurs plafonds de ressources ne seront pas revalorisés. C'est notamment le cas du « forfait étudiant », utilisé pour calculer l'aide versée à près de 800 000 étudiants. Alors que l'indice de référence des loyers a progressé de 1,28%, les seuils resteront identiques à ceux de 2025. Résultat : certains étudiants risquent de perdre leur droit aux APL ou de voir leur aide diminuer si leurs revenus ont augmenté.
Le paramètre R0, qui conditionne le montant maximal de l'aide pour l'ensemble des allocataires, est lui aussi gelé. Dernier point d'attention : les étudiants boursiers devront impérativement confirmer leur statut auprès de la CAF avant fin janvier 2026 pour éviter une baisse automatique de leur aide. Explications détaillées dans cet article.
La bonne nouvellle du jour : les pourboires exonérés d'impôts
Les pourboires versés par carte bancaire resteront exonérés d'impôts au-delà du 31 décembre. En l'absence de budget de l'État voté à temps, le gouvernement a prolongé ce dispositif par une instruction fiscale. Les salariés rémunérés jusqu'à 1,6 Smic continueront donc à percevoir ces sommes sans impôt sur le revenu ni prélèvement à la source, jusqu'à l'adoption de la loi de finances pour 2026. Plus de détails.





















