On peut parler d'un serpent de mer. Au rayon des économies budgétaires, le dossier du crédit d'impôt emploi à domicile revient systématiquement. Alors que le nouveau Premier ministre Sébastien Lecornu n'a pas encore dévoilé son gouvernement, ni les grandes lignes de son budget 2026, les négociations et autres travaux préparatoires semblent se nouer en coulisses.
« Réduire le taux du crédit d'impôt à 45% (au lieu de 50), hors petite enfance et dépendance »
Ainsi, la toujours très bien renseignée newsletter de Contexte rappelle qu'un rabot du crédit d'impôt a été envisagé au ministère de l'Économie et des Finances au moment de préparer le budget 2026 version Bayrou. « Selon un acteur du secteur, Bercy envisageait de réduire le taux du crédit d'impôt à 45% (au lieu de 50%), hors petite enfance et dépendance », nous apprend Contexte.
Plusieurs niches fiscales visées par le PS
À ce stade, rien n'indique que cet avantage fiscal au coût annuel de 6,9 milliards d'euros - pour 4,7 millions de ménages bénéficiaires - soit dans le viseur du futur gouvernement Lecornu. Tout simplement car le flou est total concernant ce futur budget.
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Il n'empêche. Comme le rappelle Contexte, le Parti socialiste est au centre du jeu parlementaire pour ce budget 2026 dans l'équation politique actuelle. La newsletter avance que « les députés PS déposeront des amendements visant à raboter le crédit d'impôt recherche (CIR), le crédit d'impôt sur les services à la personne (Cisap), le pacte Dutreil ou encore la niche des armateurs ». Le Cisap, aussi appelé crédit d'impôt emploi à domicile, fera l'objet de « propositions » socialistes par la voie d'amendements.