La déclaration de revenus 2025 touche bientôt à sa fin. Les dates limites se sont achevées jeudi 22 mai, à 23h59, pour les habitants des départements 1 à 19. Dans les autres, vous avez encore quelques jours supplémentaires pour compléter votre déclaration.

Après, vous risquez de payer des pénalités de retard. Chaque année, la corvée printanière suscite de nombreuses questions. Et parmi elles notamment, ce qu'il faut faire des prestations versées par la CAF. Devez-vous les intégrer dans la déclaration de revenus ?

Ne pas déclarer les aides de la CAF

La brochure pratique de la déclaration de revenus 2025 apporte la réponse à la page 93. Elle cite toutes les prestations et aides à caractère familial ou social qu'il ne faut pas déclarer. Et parmi elles, on trouve les aides versées par la CAF ou la Mutualité sociale agricole (MSA) : le RSA, la prime d'activité, les allocations familiales, complément familial, aides au logement (APL, ALS, ALF), allocation d'éducation de l'enfant handicapé (AEEH), de soutien familial (ASF), de rentrée scolaire, allocation forfaitaire versée en cas de décès d'un enfant, allocation journalière de présence parentale (AJPP)...

Il en va de même pour la prestation d'accueil du jeune enfant (PAJE), la prestation de compensation du handicap (PCH), l'allocation aux adultes handicapés (AAH), le complément de ressources et la majoration pour la vie autonome...

La prime Macron défiscalisée pour la dernière fois

Depuis 2024, la Prime Macron ou « prime de partage de la valeur » (PPV) est exonérée d'impôt sur le revenu (dans la limite de 3 000 euros ou de 6 000 euros) et de cotisations sociales uniquement pour les salariés dont la rémunération est inférieure à trois Smic et faisant partie d'une entreprise de moins de 50 salariés. En revanche, pour les salariés dont la rémunération est supérieure à trois Smic, ou qui font partie d'une entreprise de plus de 50 salariés, l'exonération d'impôt sur le revenu est supprimée.

La fiscalité étant une matière complexe, certaines prestations ne sont pas à déclarer sauf si elles dépassent un certain plafond. C'est le cas des chèques-vacances et des titres-restaurant notamment.

Des indemnités à renseigner dans la déclaration

En revanche, certaines indemnités journalières versées pour compenser une perte de revenu, sont imposables et doivent donc être déclarées. Le ministère de l'Economie précise les indemnités concernées :

  • allocations chômage (catégorie « traitements et salaires ») ;
  • indemnités journalières maladie (sauf pour les affections de longue durée, voir ci-dessus) ;
  • indemnités journalières maternité, paternité, d'adoption ;
  • pensions d'invalidité ;
  • indemnités journalières d'accident du travail ou de maladie professionnelle (y compris l'indemnité temporaire d'inaptitude) sont imposables à hauteur de 50% de leur montant.