C'est un rendez-vous que certains oublient, mais lourd de conséquences pour des millions de contribuables. Chaque année, l'administration fiscale verse à la mi-janvier une avance correspondant à 60% des crédits et réductions d'impôt les plus courants : emploi à domicile, garde d'enfants, dons, frais de logement en Ehpad...

Problème : ce versement repose sur les dépenses déclarées l'année précédente. Si votre situation a changé en 2025, le montant calculé automatiquement peut être surévalué, entraînant un trop-versé que le fisc réclamera ensuite.

Une date butoir fixée au 12 décembre

Pour éviter ce scénario, une seule solution : mettre à jour votre situation avant le 12 décembre dans votre espace particulier sur impots.gouv.fr, via la rubrique Gérer mon prélèvement à la source. En quelques clics, il est possible de diminuer, voire supprimer le cas échéant, l'avance attendue en janvier. Une démarche particulièrement utile pour les ménages dont les dépenses ouvrant droit à avantage fiscal ont diminué : enfants désormais scolarisés, cessation d'un emploi à domicile, baisse des dons...

À l'inverse, ceux qui ont accru leurs dépenses en 2025 ne doivent rien modifier : l'avance restera calculée sur la base 2024, et la régularisation interviendra l'été prochain après la déclaration de revenus.

Impôts : dernier jour pour éviter un taux en hausse sur votre salaire de janvier 2026

Cette échéance du 12 décembre s'inscrit dans une fin d'année dense pour les contribuables, entre modulation du taux de prélèvement à la source et paiements de taxes locales. Mais c'est bien elle qui conditionne le premier versement fiscal de 2026. Attention donc à ne pas se tromper.