Mouvements contraires pour le prix repère du gaz, le mois prochain. Pour rappel, cet indicateur est publié depuis 2 ans par la Commission de régulation de l'énergie. Objectif, aider les consommateurs à choisir une offre, alors que le tarif réglementé a été supprimé.

En juillet, le prix moyen de l'abonnement va grimper. Il sera fixé à 117,93 euros par an pour un usage eau chaude — cuisine, contre 114,30 euros depuis 1 an. Pour un usage chauffage, le prix moyen sera de 290,83 euros (277,43 euros actuellement).

Données indicatives fournies par la Commission de régulation de l'énergie (CRE)

© MoneyVox

Cette hausse de l'abonnement est expliquée par l'augmentation du tarif d'utilisation des réseaux publics de distribution de gaz naturel de GRDF, dit tarif « ATRD7 », plus couramment appelé coût d'acheminement. Il couvre les coûts d'utilisation des réseaux de gaz, en cas de maintenance ou de renouvellement. Il faut s'attendre à une augmentation moyenne des factures de 1,4% pour les consommateurs, selon la CRE.

« C'est un garde-fou »... Comment le prix repère du gaz impacte votre facture depuis un an

Évolution du prix moyen du kWh

En revanche, le prix moyen du kWh baissera ou augmentera légèrement, selon les usages. Il passera de 0,110 euro par kWh ce mois-ci à 0,109 euro pour un usage chauffage et sera de 0,140 euro par kWh, contre 0,139 euro en juin, pour un usage cuisson et cuisine.

Données indicatives fournies par la Commission de régulation de l'énergie (CRE)

© MoneyVox

La (petite) baisse est notamment due à la diminution du coût d'approvisionnement, qui « reflète les variations mensuelles et trimestrielles des prix sur les marchés de gros du gaz français (PEG) ». Cette diminution du prix moyen du kWh observée depuis quelques mois pourrait ne pas durer.

« Les prix du gaz repartent à la hausse, soutenus par la situation géopolitique préoccupante au Moyen-Orient », note ainsi Nicolas Leclerc, cofondateur du cabinet de conseil en énergie Omnegy. Toutefois, « du côté européen, les fondamentaux restent positifs (...). Les arrivées de GNL dans les terminaux méthaniers européens atteignent environ 4,5 TWh/jour, un niveau jugé satisfaisant pour maintenir un rythme de remplissage soutenu ».