Vacances, congé paternité et arrêts maladie : ces droits ignorés des chômeurs
Un demandeur d'emploi a autant de droits qu'un salarié. Or, selon les association de défense des chômeurs, ces derniers sont nombreux à ignorer leurs doits de pouvoir profiter d'une naissance ou d'une période repos, sans perdre leurs indemnités.
Les vacances d’hiver approchent en conclusion d’une année 2020 marquée par la crise sanitaire et deux confinements. L’heure pour nombre de salariés de profiter de congés bien mérités avant d’attaquer 2021. Un droit auquel peuvent aussi prétendre les près de 6 millions de demandeurs d’emploi, toutes catégories confondues recensés en novembre.
35 jours de congés
Le Code du travail est tout à fait explicite sur ce point, à travers l’article R. 5411-10 : les demandeurs d’emploi bénéficient de 5 semaines de congés indemnisés par Pôle emploi, entre le 1er janvier et le 31 décembre, et qu'ils peuvent utiliser à leur guise. Simplement, il faut déclarer son absence en agence ou en ligne, trois jours avant minimum, dès lors que celle-ci dépasse la durée de 7 jours. Le Code du travail précise que ce n’est pas une demande soumise à un refus potentiel, mais une simple déclaration. En revanche, si vous dépassez 35 jours d’absence sur l’année, vous ne serez plus considéré comme immédiatement disponible pour rechercher un emploi et « votre inscription sur la liste des demandeurs d’emploi en sera par conséquent modifiée (cessation d’inscription), ce qui entraînera l’interruption du versement de votre indemnisation à partir du 36ème jour. Il vous appartient à votre retour de procéder à votre réinscription via votre espace personnel ou au 3949 », précise le site de Pôle emploi.