1 - Le fisc vous rembourse dès aujourd'hui (ou presque)

Comme chaque été depuis la réforme du prélèvement à la source, la Direction générale des finances publiques (DGFiP) procède au remboursement du trop-perçu d'impôt ou du reliquat de crédits d'impôts. Ce vendredi 25 juillet marque la première salve de virements, la seconde étant prévue le 1er août. Ces restitutions concernent entre 10 et 15 millions de foyers, avec un montant moyen avoisinant les 908 euros lors de l'été 2024. Pour savoir si vous êtes concerné et combien vous allez toucher, rendez-vous dans votre espace personnel sur impots.gouv.fr : un « avis de situation déclarative » y indique clairement le solde à vous restituer. Plus d'infos.

2 - Livret A, TVA, allocation : le 1er août s'annonce chargé

Dès le 1er août, plusieurs changements entreront en vigueur. À commencer par la baisse du taux du Livret A, qui passera de 2,40% à 1,70%, tout comme le LDDS. Le LEP, lui, résiste mieux avec un taux ramené à 2,7%, grâce à un coup de pouce de la Banque de France. En parallèle, la fin du taux réduit de TVA à 5,5% sur les abonnements d'électricité et de gaz entraînera une hausse de la facture pour les ménages. Ces abonnements seront désormais soumis au taux standard de 20%, conformément à la loi de finances 2025.

Autre nouveauté : les récalcitrants au compteur Linky devront s'acquitter de frais de gestion supplémentaires, à raison de 6,48€ HT tous les deux mois. Enfin, l'Allocation de rentrée scolaire sera versée aux familles éligibles dès le 5 août, puis le 19 août, pour les enfants de 6 à 18 ans scolarisés. Une aide précieuse pour préparer la rentrée. Découvrez tout ce qui change.

3 - PER : un nouveau motif de déblocage validé

Un cas inédit vient enrichir la liste des motifs valables pour débloquer de manière anticipée un Plan d'épargne retraite (PER) collectif. Une épargnante, ancienne salariée ayant créé sa société ensuite placée en liquidation judiciaire, a obtenu gain de cause auprès du médiateur de l'Autorité des marchés financiers (AMF). Celui-ci a jugé qu'il n'était pas nécessaire que la société liquidée soit celle ayant mis en place le PER. Une interprétation favorable à l'épargnante, alignée selon le médiateur sur l'esprit de la loi Pacte, qui vise à offrir un filet de sécurité aux entrepreneurs confrontés à l'échec. Explications.