L'article à lire du jour : un gel du barème qui va coûter cher à de nombreux foyers

L'annonce était redoutée, elle est désormais officielle. François Bayrou, au nom du gouvernement, a confirmé que le barème de l'impôt sur le revenu ne serait pas revalorisé en 2026, dans le cadre d'un vaste plan d'économies. Résultat : avec l'inflation, plusieurs centaines de milliers de ménages pourraient basculer dans l'impôt ou voir leur facture fiscale augmenter, sans réelle hausse de pouvoir d'achat.

En effet, ce sont les seuils d'entrée dans les différentes tranches d'imposition qui sont habituellement indexés sur l'inflation. Ainsi, début 2025, Bercy estimait qu'un gel du barème ferait apparaître 619 000 nouveaux foyers fiscaux imposables. Explications.

L'autre mauvaise nouvelle du jour : la baisse des taux se confirme pour le Livret A

C'est désormais acté : le taux du Livret A passera de 2,40% à 1,70% à compter du 1er août. Une décision prise sans « coup de pouce » gouvernemental, contrairement au Livret d'Épargne Populaire (LEP), dont le taux bénéficiera d'un soutien symbolique, fixé à 2,70% au lieu des 2,20% théoriques.

Malgré la baisse, la Banque de France affirme que le rendement du Livret A continue de protéger les épargnants contre l'inflation (autour de 1% actuellement). Mais la chute est réelle, et pourrait inciter certains à réorienter leur épargne.

Autres taux à noter : le LDDS suit le Livret A et passe lui aussi à 1,70%, tandis que le Compte Épargne Logement (CEL) est désormais fixé à 1,25%. Seul le LEP, réservé aux ménages modestes, conserve un rendement attractif – mais en nette diminution par rapport aux 3,50% actuels. Tous les détails.

La nouveauté du jour : un CDI spécial et plus de souplesse pour la retraite progressive

Pour favoriser l'emploi des plus de 60 ans, un nouveau type de contrat est sur le point d'être instauré : le « CDI de valorisation de l'expérience ». Réservé aux demandeurs d'emploi de plus de 60 ans (ou 57 ans dans certains cas), il ne pourra être rompu que lorsque le salarié aura atteint l'âge légal de départ à la retraite. En échange, l'employeur bénéficiera d'exonérations de charges.

Autre mesure phare du projet de loi adopté par le Sénat le 10 juillet : la retraite progressive sera plus facilement accessible dès 60 ans (contre 62 aujourd'hui). L'employeur pourra toujours refuser une demande de passage à temps partiel, mais devra désormais motiver sa décision. Voici les autres mesures du texte.