L'analyse du jour : quels taux possibles pour le livret A et le LEP à partir du 1er août ?

Les dernières données de l'Insee confirment une inflation en recul (+0,6% en mai), ce qui devrait provoquer une baisse significative du taux du Livret A au 1er août prochain. Selon les projections, celui-ci pourrait tomber à 1,70%, voire 1,50% dans les scénarios les plus pessimistes, contre 2,40% actuellement. En conséquence, le LDDS et le CEL suivraient aussi cette trajectoire descendante. En revanche, il est possible que le Livret d'épargne populaire (LEP), destiné aux ménages modestes, échappe à cette chute. Bien que la formule de calcul fixe un taux de 0,5 point au-dessus de celui du Livret A, le gouvernement pourrait maintenir un taux à 2,5% pour préserver le pouvoir d'achat des épargnants les plus vulnérables. Voilà les scénarios probables.

La question du jour : quels sont les litiges les plus courants autour des factures de gaz et d'électricité ?

Le rapport 2024 du médiateur de l'énergie montre que les litiges liés à la facturation et aux niveaux de prix du gaz et de l'électricité sont encore nombreux. Sur plus de 7 000 saisines recevables, 35% concernaient le niveau des consommations. En cause, des compteurs défectueux ou des index non relevés. Le médiateur pointe également les pratiques commerciales trompeuses ou des manquements de certains fournisseurs, qui peuvent déboucher sur des factures gonflées, des hausses tarifaires mal expliquées ou des contrats signés sans consentement éclairé. Quels fournisseurs sont visés ? A quoi faut-il faire attention ? Exemples de litiges les plus courants et des recommandations du médiateur de l'énergie.

La proposition de loi du jour : bientôt du changement pour les tickets-restaurant ?

Le député écologiste Boris Tavernier propose une réforme radicale du système des tickets-restaurant. Actuellement dominé par quatre grands opérateurs (Edenred, Sodexo, Natixis Intertitres, UP), ce marché serait entièrement repris en main par un nouvel acteur public : l'Agence nationale pour le titre-restaurant (ANTR). L'objectif ? Mettre fin aux dérives du système actuel et calquer le modèle sur celui des chèques vacances, avec des critères de qualité et de durabilité pour les produits achetés. Autres nouveautés proposées à partir du 1er janvier 2027 : la possibilité d'utiliser les titres-restaurant pour tout produit alimentaire, sans restriction de lieu ni de moment et la légalisation de leur cession entre particuliers. Une évolution qui concernerait plus de 5 millions de salariés. Explications.