1 - Revalorisation du RSA prévue en avril 2026 : une hausse de 0,9% à venir

Les députés ont adopté mardi soir le budget de la Sécurité sociale en deuxième lecture. Une décision qui ouvre la voie à une revalorisation des prestations sociales, dont le RSA, dès avril 2026. Selon la dernière estimation de la Commission des comptes de la Sécurité sociale, cette hausse serait de 0,9%.

Concrètement, le RSA maximum pour une personne seule passerait de 646,52 euros à 652,34 euros, soit un gain de 5,82 euros. En prenant en compte le forfait logement, la somme perçue serait plutôt de 574,06 euros. Cette augmentation concerne également les foyers plus nombreux : un couple sans enfant toucherait jusqu'à 978,51euros, contre 969,78euros actuellement, et une personne seule avec deux enfants verrait son allocation passer à 1 174,21 euros.

Pour les bénéficiaires du RSA majoré, la hausse s'appliquerait aussi : une personne isolée avec trois enfants toucherait ainsi jusqu'à 1 675,37 euros. Attention toutefois, cette revalorisation ne sera visible qu'en mai 2026, les aides étant versées à terme échu. En détails.

2 - Réforme des retraites : suspension confirmée jusqu'en 2027

Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2026, désormais voté à l'Assemblée, confirme la suspension de la réforme des retraites dite « réforme Borne ». L'application du recul de l'âge légal est donc figée à 62 ans et 9 mois jusqu'à janvier 2028.

Les personnes nées entre janvier et mars 1965 seront les principales bénéficiaires de ce gel : elles gagneront deux trimestres de cotisation. Côté carrières longues, la suspension joue aussi : une personne ayant commencé à travailler avant 20 ans pourra toujours partir à 60 ans et 3 mois, sous conditions.

En revanche, ce report ne sera effectif qu'à partir des départs postérieurs au 1er septembre 2026, le temps que les caisses adaptent leurs systèmes informatiques. La durée de cotisation pour un départ à taux plein est également impactée : les générations 1964 et 1965 bénéficieront d'un trimestre de moins à valider. Voici ce qu'il faut savoir.

3 - La Banque Postale dans le collimateur des clients

Selon les Trophées Qualité de la Banque 2026, La Banque Postale figure parmi les établissements les moins bien notés par ses propres clients, notamment sur l'accueil en agence, la qualité des services digitaux, et l'accessibilité aux conseillers. Elle termine en queue de peloton sur la plupart des critères évalués, loin derrière le Crédit Mutuel ou Monabanq.

Son application mobile, par exemple, obtient une note de satisfaction de 7,97/10, la plus faible du panel. Pourtant, paradoxalement, les clients se déclarent largement fidèles à leur banque : 87% n'envisagent pas d'en changer dans les deux ans.

La Banque Postale invoque son rôle social – avec 1,7 million de clients fragiles – et met en avant ses efforts récents pour moderniser ses services. Elle insiste aussi sur ses tarifs compétitifs et son vaste réseau de points de contact. Des promesses d'amélioration sont réaffirmées, mais les attentes des clients restent élevées. Plus d'infos.