Jean-Pierre Farandou : pourquoi le salaire du nouveau ministre du Travail va être divisé par trois

C'est l'une des nominations surprises du gouvernement Lecornu 2 : Jean-Pierre Farandou, PDG par intérim de la SNCF, est le nouveau ministre du Travail et des solidarités.

Une nomination accueillie positivement par la CFDT. « Pour le moment, (c'est) plutôt un bon signal (...). On a eu un très bon dialogue quand il était à la SNCF », a précisé Marylise Léon dans Bonjour ce lundi matin.

450 000 euros brut par an à la SNCF

À la SNCF, la rémunération de Jean-Pierre Farandou était plafonnée à 450 000 euros brut par an en 2024, comme l'indique le ministère de l'Économie dans un document public sur les « rémunérations des dirigeants des entreprises publiques ». Cela représente 37 500 euros brut par mois.

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Ce salaire était composé d'une part fixe de 370 000 euros et d'une part variable de 80 000 euros, versée si les objectifs étaient atteints, selon Marie France.

128 304 euros en tant que ministre

Avec sa nomination au ministère du Travail, l'ex-patron de la SNCF va voir sa rémunération chuter. Comme tous les ministres, il va toucher 10 692 euros brut par mois environ, selon nos calculs réalisés l'année dernière, soit plus de trois fois moins.

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Dans le détail, cette rémunération se décompose en trois parties : le traitement de base, l'indemnité de résidence et l'indemnité de fonction. Respectivement 8 305 euros brut, 249 euros et 2 138 euros. Un salaire confortable, mais bien loin de ce qu'il percevait à la SNCF.