Santé : médicaments, transport, hausses de tarif... Ce qui pourrait changer avec le plan d'économies
Le gouvernement prévoit 1,7 milliard d'euros d'économies sur les dépenses de santé en 2025, en réponse au dérapage constaté sur les premiers mois de l'année, a affirmé mercredi Catherine Vautrin, la ministre du Travail, de la Santé, lors d'une audition à l'Assemblée nationale.
Les mesures présentées reposent notamment sur la « mobilisation d'une réserve de 700 millions d'euros de dépenses » pour l'hôpital et le médico-social et d'économies sur le médicament « à hauteur de 500 millions d'euros », a précisé Mme Vautrin, qui s'exprimait avec la ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin, devant la commission des Affaires sociales de l'Assemblée.
Le plan d'économies table également sur un décalage au 1er janvier 2026 de hausses des tarifs de kinés et de médecins spécialistes, qui étaient prévues au 1er juillet 2025, a indiqué Mme Vautrin. Cela représente « 75 millions d'euros pour chacune » de ces ceux catégories, a-t-elle indiqué. « Nous avons parfaitement conscience des efforts demandés à chacun mais nous jouons la pérennité du modèle social », a déclaré Mme Vautrin.