« Deux points sont décidés : la pérennisation du dispositif pour les produits non directement consommables et la dématérialisation », des titres-restaurant a déclaré la ministre au quotidien régional, précisant qu'elle souhaitait « aboutir au plus vite » à un texte sur ce système de paiement.

En janvier dernier, le dispositif visant à permettre l'utilisation des titres-restaurant pour les courses alimentaires au supermarché avait été prolongé pour deux ans, en attendant une réforme.

L'autre décision actée auprès de Ouest-France par Mme Louwagie, la dématérialisation des titres-restaurant, est justifiée par la ministre par « la gestion très lourde » imposée par le format papier aux « restaurateurs ».

En conséquence, les émetteurs de titres-restaurant « doivent anticiper pour ne plus avoir de stocks de papier au 1er janvier 2027 », a prévenu la ministre dans les colonnes du même journal.

Le périmètre du dispositif de titres-restaurant suscite depuis plusieurs mois les critiques de nombreux professionnels de la restauration, qui considèrent que l'utilisation des titres-restaurant en grande surface est un « détournement » du principe des titres-restaurant.

Lors de la dernière prolongation du dispositif, en janvier, l'Umih, principale organisation professionnelle dans l'hôtellerie et la restauration avait dénoncé un « mauvais coup porté aux restaurateurs ».

Parmi les pistes suggérées par les professionnels de la restauration : l'instauration d'un double plafond, plus élevé pour la restauration que dans la grande distribution.

Une piste prise « très au sérieux », indique la Ministre à Ouest-France, tout en mettant en avant la nécessité de « vérifier sa faisabilité juridique ».

Fin 2023, l'Autorité de la concurrence avait rendu à la demande du gouvernement ses recommandations sur le secteur, préconisant notamment une dématérialisation obligatoire.