1- Crédit immobilier : les banques en ligne prennent l'ascendant

Le marché du crédit immobilier connaît un rebond en ce début d'année 2025, et les banques en ligne entendent bien en profiter. Moins connues pour leurs offres de prêt à l'habitat, des enseignes comme BoursoBank, Fortuneo ou Hello bank ! proposent désormais des crédits immobiliers à des conditions souvent attractives, en toute transparence et avec un parcours totalement digital.

Les taux proposés peuvent rivaliser avec ceux des banques traditionnelles : jusqu'à 2,80% pour les meilleurs profils chez BoursoBank, entre 3,38% et 3,48% sur 20 ans chez Fortuneo. En plus d'outils de simulation accessibles en ligne, ces acteurs proposent des décotes sur les biens performants au niveau énergétique, et même des solutions de financement pour la rénovation. Une option à considérer pour les emprunteurs à la recherche de simplicité, de rapidité... et d'économies. Tous les détails.

2 - Prime Macron : une réforme qui risque de refroidir les entreprises

À partir de 2025, la prime Macron change de régime. Son montant sera dorénavant inclus dans le calcul des exonérations de cotisations sociales pour les employeurs. Résultat : moins d'allègements pour les entreprises, notamment celles dont les salariés perçoivent plus de 1,6 fois le SMIC.

Ce changement pourrait-il dissuader de recourir à ce dispositif ? Il est parfois obligatoire dans les entreprises de 11 à 50 salariés sous certaines conditions. Si la PPV reste exonérée de cotisations pour les salariés, sa fiscalité varie selon les revenus, avec une exonération d'impôt limitée à ceux gagnant moins de trois SMIC. Toutes les informations.

3- Retraités : vers la fin d'un avantage fiscal historique ?

L'abattement automatique de 10% sur les pensions, en vigueur depuis 1978, pourrait bien disparaître à moyen terme. La suppression de cet avantage est régulièrement évoquée depuis le début de l'année. Si elle ne concerne pas les revenus 2024, elle pourrait figurer dans le budget 2026.

Selon les projections de l'OFCE, cette mesure entraînerait une hausse d'impôt de 4,5 milliards d'euros pour les retraités. Pour certains ménages, cela impliquerait aussi une augmentation du taux de CSG ou une perte d'exonération de la taxe foncière. Bref, un changement aux multiples effets, qui pourrait réduire le pouvoir d'achat de nombreux retraités, notamment ceux disposant de revenus moyens à élevés. Explications.