Taxation renforcée des plus-values sur les résidences principales : un nouveau dispositif adopté
Les députés ont voté en faveur d'un amendement visant à limiter les abus en matière de plus-values sur les résidences principales, souvent utilisées pour échapper à l'impôt lors d'opérations spéculatives à court terme. Ce mécanisme, surnommé « culbute spéculative », consiste à acheter un bien immobilier, le déclarer résidence principale, puis le revendre rapidement pour éviter l'imposition sur les plus-values. Ce phénomène est particulièrement répandu dans les zones touristiques, où la pression locative et la hausse rapide des prix rendent ces pratiques lucratives.
La nouvelle mesure impose désormais une durée minimale de détention de cinq ans pour bénéficier de l'exonération fiscale. Si un propriétaire revend un bien immobilier en moins de cinq ans après l'achat, il devra s'acquitter de l'impôt, même s'il a déclaré le bien comme résidence principale. Cependant, des exceptions sont prévues, notamment pour des raisons de mutation professionnelle ou d'entrées en EHPAD, ainsi que lors de décès ou de séparations.
Impôts sur l'immobilier : la taxation des plus-values sur la résidence principale confirmée
BoursoBank et Revolut dominent les applications bancaires en France
Le classement annuel des meilleures applications bancaires, publié par le cabinet Sia Partners, vient de révéler ses résultats pour 2024. Une fois de plus, BoursoBank et Revolut occupent les premières places en France, se plaçant respectivement deuxième et troisième à l'échelle mondiale. Le podium est complété par la banque belge KBC, qui occupe la première place.
Ce classement évalue la performance de 140 applications bancaires dans 22 pays, en tenant compte de la diversité des services proposés, de la qualité de l'expérience utilisateur, ainsi que des avis des utilisateurs sur les plateformes de téléchargement. En France, si les banques en ligne comme BoursoBank et Revolut tirent leur épingle du jeu, les banques traditionnelles telles que BNP Paribas se positionnent plus modestement, avec une 27e place. Le rapport souligne néanmoins une certaine disparité entre les établissements, avec plusieurs acteurs français qualifiés de « retardataires du numérique », tels que La Banque Postale ou le Crédit Agricole.
BoursoBank, Revolut, BNP Paribas... Le top 20 des meilleures applications mobiles bancaires
Cinq votes surprise dans le cadre du budget 2025
Alors que le budget 2025 est en pleine discussion à l'Assemblée nationale, plusieurs amendements votés à la surprise générale ont marqué les débats. Parmi eux, la défiscalisation totale des heures supplémentaires a été adoptée. Portée par le député Fabien Di Filippo (LR), cette mesure reprend le principe instauré sous le gouvernement Sarkozy : aucune cotisation sociale ni imposition ne sera appliquée aux heures supplémentaires. Cependant, cette proposition pourrait ne pas survivre aux prochaines étapes du débat budgétaire, car le gouvernement y est fermement opposé.
Par ailleurs, un amendement visant à rétablir la demi-part fiscale pour tous les veufs et veuves ayant eu un enfant a également été voté. Cette mesure, réclamée depuis des années, concerne les seniors touchés par la suppression de cet avantage en 2014. Enfin, un abattement fiscal de 50% sur les revenus locatifs pour les propriétaires louant en nu, proposé pour rétablir l'équité avec la location meublée, a lui aussi été validé, contre l'avis du ministre du Budget.
Ces votes inattendus ajoutent une dose de suspense à l'examen final du projet de loi de finances pour 2025, dont l'adoption reste incertaine face à l'éventualité d'un recours à l'article 49.3.
Hausse d'impôts, immobilier locatif, heures sup'... Ces 5 nouveaux votes surprises du budget 2025