L'essentiel

  • Fin 2024, les investissements responsables représentaient 1 322 milliards d'euros, selon l'AFG.
  • Les obligations durables ont connu une croissance importante de 48% par rapport à 2023, totalisant 221,5 milliards d'euros.
  • L'étude de l'AFG note une utilisation accrue d'indicateurs climatiques dans la stratégie des sociétés de gestion, signalant un désengagement progressif des énergies fossiles.

Ce type d'investissements représentait fin 2024 quelque 1 322 milliards d'euros, dont 815 milliards placés dans des fonds labellisés, « gage de confiance pour les investisseurs », selon l'AFG.

Une très large majorité des encours (77%) sont investis dans des fonds labellisés ISR ou Investissement Socialement Responsable, label le plus répandu en France. Ce label « assure qu'un fonds respecte des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance », précise l'AFG. Ces fonds ISR étaient au nombre de 1 342 au 30 novembre 2024, selon l'enquête.

Autre type d'investissement qualifié de responsable, les obligations durables ont affiché une forte croissance (+48% par rapport à 2023) pour drainer 221,5 milliards d'euros. Une majorité de ces encours (72%) sont des obligations vertes (« Green bonds ») qui sont émises par des entreprises, des collectivités locales, des Etats ou des organisations internationales visant à financer « des activités ayant un bénéfice environnemental ». Les obligations sociales (« Social Bonds »), utilisées pour financer des projets sociaux, représentent, elles, 11% des obligations durables.

Un désengagement progressif des énergies fossiles

L'enquête, qui a recueilli les réponses de 99 sociétés de gestion, note un « net renforcement des politiques climatiques » dans le choix des investissements. Quelque 81% des sociétés de gestion qui ont répondu –contre 62% en 2023–, utilisent des indicateurs climatiques dans leur stratégie, comme l'intensité carbone ou l'empreinte carbone. Enfin, l'étude observe un désengagement progressif des énergies fossiles. Les expositions au charbon ne représentent que 0,3% de l'encours global, et celles au pétrole et au gaz 2,3%.