Vers 09H40 heure locale, l'indice vedette de la Bourse de Paris, le CAC 40, prenait 28,28 points, soit + 0,35%, à 8.054,08 points. La veille, l'indice avait gagné 0,83% pour atteindre 8.025,80 points.
Mardi, une pluie d'indicateurs a brossé un paysage inquiétant sur l'état de l'économie américaine, entre prix à la production toujours en hausse et une confiance des consommateurs en chute libre, ces derniers ajustant leurs dépenses en conséquence.
« Les marchés deviennent de plus en plus convaincus que la Réserve fédérale pourrait abaisser ses taux (de 0,25%) lors de sa réunion de décembre, dans deux semaines », commente Daniela Hathorn, analyste de marché chez Capital.com.
Les probabilités sont désormais de 85% selon l'outil CME FedWatch, « alors qu'elles étaient encore sous les 20% il y a seulement une semaine », précise l'analyste.
En parallèle, les investisseurs européens gardent un œil sur la situation en Ukraine, esperant « la résolution d'un conflit à leur porte », notent les analystes de Natixis.
L'activité diplomatique s'est accélérée pour trouver une issue à la guerre en Ukraine, mais les frappes russes se sont poursuivies mercredi sans répit.
L'émissaire spécial américain Steve Witkoff doit se rendre à Moscou « la semaine prochaine » pour discuter avec le président russe Vladimir Poutine, a annoncé le président américain, une visite confirmée mercredi matin par le Kremlin.
Les négociations se concentrent sur un projet de plan américain dont une version initiale jugée très favorable à Moscou a été amendée à l'issue de pourparlers dimanche à Genève entre délégations américaine, ukrainienne et européenne.
- Valneva s'envole -
Le laboratoire franco-autrichien Valneva s'envolait de 7,44% à 4,07 euros vers 09h40 à Paris, après avoir annoncé mercredi dans un communiqué des résultats finaux positifs de l'étude de phase 2 concernant son candidat vaccin contre la maladie de Lyme, VLA15, transmise par des tiques.
« Les résultats confirment les avantages d'une vaccination annuelle avant chaque saison de transmission de la maladie de Lyme » et « aucun problème de sécurité n'a été observé », précise le communiqué.



















