Le contrat à terme de l'indice boursier phare de la Bourse de Paris, le CAC 40, affichait -0,01% une quarantaine de minutes avant l'ouverture. A 10H00, le CAC 40 progresse de 0,19%. La veille, rattrapé par les craintes géopolitiques et refroidi pas une baisse de la consommation des ménages américains en mai, le CAC 40 a terminé en repli de 0,76%.
Les investisseurs continuent « d'éviter de prendre des risques et se prépare à une prolongation potentielle des tensions avec l'Iran », commente Ipek Ozkardeskaya, analyste de Swissquote Bank.
« La Chine est sur les nerfs, car elle achète du pétrole à l'Iran, tandis que la Russie s'inquiète de voir l'un de ses derniers alliés clés de plus en plus menacé. Israël, pour sa part, souhaite éliminer la menace nucléaire, et les États-Unis semblent se rallier à l'idée d'un changement de régime en Iran », résume l'analyste.
Les développements du conflit armés entre Israël et l'Iran sont ininterrompus depuis six jours et les investisseurs « ont du mal à comprendre si la situation est en train de s'aggraver ou de se désamorcer », juge Art Hogan, analyste de B. Riley Wealth Management.
Mardi matin, le départ prématuré du président américain, Donald Trump, de la réunion du G7, a fait craindre aux marchés une implication plus directe des Etats-Unis dans le conflit.
Le président américain a réuni son conseil de sécurité, bien qu'il ait dit privilégier une solution diplomatique.
« Nous contrôlons désormais complètement et totalement l'espace aérien iranien », s'est prévalu Donald Trump mardi soir sur son réseau social Truth Social, avant d'appeler Téhéran à « une capitulation sans conditions ».
Dans ce contexte, malgré la réunion de deux jours de la banque centrale américaine (Fed), qui a débuté mardi et devrait aboutir à un statu quo sur les taux mercredi soir, ainsi que les différentes négociations commerciales, « c'est le Moyen-Orient qui retient l'attention du marché en ce moment », relève Adam Button, analyste de ForexLive.
Parmi les valeurs à suivre
Les poids lourds européens Airbus, Thales et Leonardo examinent différents scénarios de consolidation de leurs activités spatiales et la décision sur la faisabilité d'une alliance doit être prise en juillet, a déclaré mardi le PDG de Leonardo Roberto Cingolani.