Les contrats d'avant séance sur le CAC 40 s'émiettaient de 0,43%, une quarantaine de minutes avant l'ouverture. Vendredi, l'indice vedette de la Bourse de Paris a gagné 1,00% à 7.355,37 points. Sur l'ensemble de la semaine entrecoupée par les congés de Noël, l'indice parisien a repris 1,11%.
Mais un vent de morosité venu de Wall Street, où les principaux indices américains ont terminé à la baisse vendredi, semble atteindre Paris et l'Europe. « Le marché boursier parisien reste très hésitant en cette fin d'année, où il n'y a finalement rien à attendre », estime Christopher Dembik, conseiller en stratégie d'investissement chez Pictet AM.
Et pour cause, les incertitudes sont grandes en cette fin d'année 2024 pour les investisseurs qui se montrent prudents, attendant notamment avec impatience l'arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche le 20 janvier et ses premiers choix politiques. Droits de douanes ou encore politiques migratoires, ces différentes orientations pourront jouer sur l'inflation, une donnée suivie par les marchés.
Budget 2025
Sur un terrain purement tricolore, les investisseurs attendent aussi que soit trouvé un budget pour 2025, source d'instabilité depuis plusieurs semaines. Prêt aux « compromis », le nouveau ministre de l'Économie Éric Lombard va tenter de procéder « par le dialogue » en invitant tous les partis représentés au Parlement à venir discuter de la préparation du budget à Bercy, a-t-il annoncé dimanche dans la presse.
Ainsi, par attentisme mais aussi en raison de la période des fêtes et des congés associés, les échanges seront peu nombreux sur les marchés lundi. Ce faible volume de transactions peut exagérer les mouvements et entraîner une plus grande volatilité. Cette séance est la dernière complète de 2024, année de sous-performance pour la Bourse de Paris. La place parisienne sera de nouveau close mardi après-midi et mercredi, pour le Nouvel an.