Quelles marques de voitures concentrent le plus de sinistres ? Lesquelles sont les plus chères à réparer ? L'association Sécurité et réparation automobile (SRA) a cherché à répondre à ces questions décisives pour le prix des assurances auto, puisque les assureurs reflètent le niveau de risque sur les cotisations.

Dans une étude publiée le 24 juin, la SRA a ainsi analysé 600 000 rapports d'expertise de 2024, sur des sinistres de collision en circulation et stationnement pour les véhicules particuliers (VP) et les véhicules utilitaires légers (VUL jusqu'à 3,5 tonnes) âgés de moins de 6 ans lors du sinistre.

Côté fréquence des sinistres, c'est Renault et Peugeot qui sont les marques la plus souvent citées. Elles représentent 17,81% et 17,02% des sinistres. Viennent ensuite Citroën (8,20%), Volkswagen (6,36%), puis Dacia et Toyota (5,83% chacune).

« Parmi les 10 marques les plus fréquemment impliquées dans les sinistres, quatre sont d'origine allemande : Audi, BMW, Mercedes et Volkswagen. À elles seules, elles concentrent 17,3% des sinistres, témoignant de leur forte présence sur le marché. En matière de coût de réparation, toutes affichent des indices supérieurs à la moyenne, à l'exception de Volkswagen », constate l'association.

Le coût des réparations

Pour autant, le coût des réparations pour les véhicules les plus sinistrés n'est pas le plus important. Pour une base 100 qui équivaut au coût moyen pour l'ensemble des marques, l'indicateur se situe à 104 pour Renault, 97 pour Peugeot, 94 pour Citroën, 104 pour Volkswagen, 81 pour Dacia et 96 pour Toyota.

Au maximum, le coût des réparations explose pour certains modèles, avec un indice à 269 pour une Porsche, 226 pour une Dodge et 198 pour une Alpine. À l'inverse, les réparations sont les moins onéreuses pour Suzuki (80), Dacia (81) et Smart (83).

Sans surprise, les coûts de réparation varient en fonction du modèle de véhicule. L'indice s'élève ainsi à 77 pour les mini-citadines (valeur la moins importante), contre 96 pour les compactes et jusqu'à 165 pour les grands SUV et 213 pour les coupés.

La SRA indique qu'en matière de coûts de réparation, « Renault reste la marque française généraliste la plus onéreuse à réparer, avec un coût moyen supérieur de 7% à celui de Peugeot et de 10% à celui de Citroën. Un désavantage partiellement contrebalancé par sa marque sœur Dacia, qui se distingue par sa compétitivité : deuxième marque la moins coûteuse de l'étude, juste derrière Suzuki ».

Les voitures électriques plus chères à assurer

L'étude s'est aussi intéressée au coût des réparations en fonction de l'énergie utilisée. Résultat, parmi les 9 modèles analysés, « excepté pour la Renault Twingo III, les autres véhicules présentent pour la motorisation électrique un coût de réparation supérieur à l'essence. Les motorisations hybrides et diesel peuvent présenter des écarts également liés à l'usage plus routier des véhicules ».

Un facteur qui fait grimper la prime d'assurance. Les analyses réalisées grâce à l'outil MoneyVox Market Intelligence qui analyse les données du comparateur Meilleurtaux, montraient en moyenne, un écart de plus de 10% entre les primes des modèles électrique et les primes des modèles essence et diesel.

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