Assurance : le coût impressionnant des évènements climatiques en France
L'année 2024 ne constitue pas un record pour les assureurs mais avec 5 milliards d'euros de dégâts causés par les évènements climatiques elle témoigne de la hausse considérable du coût des catastrophes naturelles depuis les années 1980.
Ce chiffre classe 2024, année la plus pluvieuse depuis 20 ans, au 9e rang en termes de coûts pour la profession depuis 1982, date de la création du régime des catastrophes naturelles.
Il est inférieur à la moyenne 2020-2024 (5,6 milliards), mais bien supérieur à celle des années 1982-1989 (1,5 milliard), a indiqué mercredi France Assureurs, lors de sa conférence annuelle.
Dans le détail, les tempêtes, la grêle et la neige ont coûté 2,2 milliards d'euros aux assureurs, les catastrophes naturelles ont pesé pour 2 milliards et l'assurance récoltes a représenté un record de 800 millions, dû en majorité à l'excès d'eau.
Les tempêtes comme la grêle sont couvertes dans les contrats dommages des assureurs, tandis que les inondations et les sécheresses dépendent du régime « cat nat ». L'Etat prend alors la moitié des coûts à sa charge permettant de réduire la facture des assureurs. « Le régime des catastrophes naturelles est un vrai trésor pour le Français », a d'ailleurs commenté Florence Lustman, présidente de France Assureurs.