Assurance habitation : ce qui doit changer face aux risques climatiques
Il faut ouvrir le débat sur le système d'assurance des logements des Français face à l'évolution des risques climatiques, conclut un rapport publié jeudi par le Haut-commissariat à la Stratégie et au Plan (HCSP).
Inondations, cyclones, sécheresses... Les récents « événements d'ampleur exceptionnelle » amènent à s'interroger sur « la capacité du système assurantiel à prendre en charge les dommages », observent les autrices du rapport. « C'est une question qu'on se posera à chaque catastrophe naturelle, donc c'est un débat qu'on doit avoir dès maintenant. C'est pour cela qu'on propose une conférence nationale sur le changement et les risques climatiques », a déclaré Mathilde Viennot, l'une des autrices du rapport, lors d'un point presse.
Pour le régime « catastrophes naturelles », le coût cumulé des sinistres a oscillé entre 1,8 et 2,3 milliards d'euros par an en moyenne entre 2019 et 2023, et pourrait atteindre jusqu'à 4 milliards d'euros par an en 2050. Dans ce dispositif, qui couvre les inondations, sécheresses et ouragans, l'État prend en charge la moitié des dommages, alors que ceux liés aux tempêtes, à la grêle et à la neige sont couverts par les assureurs.