12,80 euros. C’est le prix moyen au mètre carré d’un logement en location, en France, en octobre 2014. Un chiffre qui a augmenté de 1,5% sur les dix premiers mois de l’année, « pour une progression des prix à la consommation estimée à 0,7% d’après l’Insee », selon Clameur (1). Si les studios, T1 et T2 progressent moins vite que l’ensemble du marché (respectivement +0,9% et +1,2%), le loyer d’un T4 en location a en revanche augmenté de 2,9%, et celui d’un T5 ou plus de 3,3%, soit « deux fois plus vite que l’ensemble du marché », selon l'observatoire.

« Si on se limite aux 20 premières villes par le nombre des habitants, dans 25% d’entre elles les loyers baissent ou progressent moins vite que l’inflation », assure Clameur. L'association ajoute même qu’ils reculent dans « 32,8% des villes de plus de 10.000 habitants ». Par exemple, les loyers sont en baisse de 0,1% à Dijon, et même de 4% à Saint-Etienne.

+3,6% sur les loyers parisiens depuis janvier

L'observatoire note également qu'au niveau national, « depuis 2006 les loyers de marché augmentent moins vite que l’inflation (en moyenne chaque année, +1,5% pour une inflation estimée à 1,6% par l’Insee) ». Parmi les 20 plus grandes villes il est possible de citer Nantes ou Toulon, où les loyers n'ont progressé que de 0,5% et 0,3%. Cependant dans certaines villes le loyer progresse plus vite que l’inflation : c’est notamment le cas à Paris (+3,6%) et à Nice (+2,6%).

Sans surprise donc, l’Ile-de-France est la région où les loyers sont les plus chers (19,30 euros au m2), suivie de PACA (13,20) et Rhône-Alpes (11,70). A l’inverse, le budget logement est nettement moins important dans les régions Limousin (8,6 euros par m2), Franche-Comté (8,70) et Auvergne (8,80).

(1) Méthodologie : Connaître les loyers et analyser les marchés sur les espaces urbains et ruraux (Clameur) s’est appuyé sur 220.000 baux signés depuis le 1er janvier 2014.