1 - Heures creuses : quand sont-elles vraiment rentables ?

Depuis le 1er novembre, Enedis entame une vaste réorganisation des plages horaires d'heures creuses pour 11 millions de consommateurs, avec des modifications progressives jusqu'en 2027. L'objectif ? Mieux répartir la consommation d'électricité, notamment en supprimant les créneaux trop proches des pics de demande. Les nouvelles heures creuses incluront au minimum 2 heures l'après-midi, en plus d'un minimum de 5 heures nocturnes.

Mais cette option tarifaire est-elle intéressante ? Oui, mais à certaines conditions. Pour être réellement rentable, il faut consommer au moins 30% de son électricité pendant ces heures creuses – et idéalement 50% à 60% pour économiser plus de 75 à 100 euros par an par rapport au tarif « base ». En deçà, la facture peut même grimper. Un simulateur proposé par le Médiateur de l'énergie permet d'évaluer précisément la pertinence de cette option en fonction de votre profil.

Attention, les ménages équipés d'un compteur de 9 kVA ou plus ne peuvent plus revenir à l'option base du tarif réglementé une fois passés en heures creuses. Bien s'informer avant de changer est donc essentiel. Plus d'infos.

2 - Carrières longues et métiers à risques : un trimestre de retraite gagné

Le gouvernement a déposé un amendement au projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) visant à étendre la suspension de la réforme des retraites aux carrières longues ainsi qu'aux « catégories actives et super actives », comme les policiers, pompiers, égoutiers ou contrôleurs aériens.

Résultat concret ? Un trimestre de gagné sur l'âge de départ anticipé, applicable dès le 1er septembre 2026. L'objectif est aussi de clarifier la situation pour les caisses de retraite, appelées à adapter rapidement leurs systèmes à ces nouvelles règles. En détails.

3 - Nés en début 1965 ? Vous pourriez partir deux trimestres plus tôt

C'est la bonne surprise du jour pour les assurés nés entre janvier et mars 1965. Grâce à une correction dans l'amendement gouvernemental, ils bénéficieraient non pas d'un, mais de deux trimestres de gain sur leur âge légal de départ. Leur retraite pourrait ainsi être accessible dès 62 ans et 9 mois, contre 63 ans et 3 mois initialement prévus par la réforme Borne.

Cette mesure vise à éviter une rupture d'équité au sein de la génération 1965, et à tenir la promesse d'un âge de départ gelé jusqu'au 1er janvier 2028. La durée d'assurance nécessaire pour le taux plein serait, elle aussi, maintenue à 170 trimestres au lieu des 172 requis par la réforme initiale. Toutes les informations.