1 - Une TVA qui s'envole sur vos factures d'énergie
Mauvaise nouvelle pour les ménages : dès ce 1er août, la part fixe de vos factures de gaz et d'électricité, c'est-à-dire l'abonnement, sera frappée d'une TVA à 20% contre 5,5% jusqu'ici.
Cette mesure prévue dans la loi de finances 2025 pourrait coûter entre 50 et 120 euros par an à un couple moyen selon le sénateur Fabien Gay. En parallèle, la taxe variable (accise) appliquée à la consommation va baisser, ce qui devrait, selon le gouvernement, permettre de stabiliser les factures globales.
Mais en pratique, les petits consommateurs et ceux dont l'abonnement est élevé seront pénalisés. À l'inverse, les ménages fortement consommateurs pourraient, eux, profiter d'une légère baisse. La CGT Énergie appelle à revenir sur cette décision. Explications.
2 - Immobilier : des revenus toujours plus élevés pour acheter
Malgré la hausse des prix dans certaines villes et des taux d'emprunt encore élevés, le marché de l'immobilier ancien se porte bien, avec une progression des ventes de 17,2% au premier semestre 2025. Mais devenir propriétaire reste un défi financier, surtout dans les grandes agglomérations.
À Paris, il faut désormais justifier de plus de 4 100 euros de revenus nets mensuels pour acheter un petit 30m². Et pour un bien de 100m² ? Il faudra dépasser les 13 900 euros par mois. À Nice, la deuxième ville la plus chère, un 100m² exige plus de 7 300 euros.
À l'inverse, des villes comme Marseille ou Lille offrent encore quelques possibilités pour les ménages gagnant autour de 3 000 euros. Notons que raccourcir la durée de son prêt (20 ans au lieu de 25) augmente sensiblement les revenus exigés. Plus d'infos.
3 - Assurance vie : mieux vaut viser les fonds en euros que la gestion prudente
Si vous avez choisi une gestion profilée pour votre contrat d'assurance vie, les performances sont décevantes... sauf si vous avez opté pour une prise de risque maximale.
D'après une étude du cabinet Good Value For Money, seuls les profils “offensif” (+3,79%) et “audacieux” (+6,16%) ont permis de battre l'inflation sur la période 2018-2024. Les profils prudent (+2,20%) et modéré (+1,86%) font même moins bien qu'un simple fonds en euros (2,6% en 2024). Sur trois ans, leurs performances sont carrément négatives.
Le cabinet conclut que pour les épargnants prudents, le fonds en euros reste une bien meilleure option que la gestion pilotée... à moins d'accepter plus de volatilité pour espérer des gains réels. En détails.







