1 - Auto-entrepreneurs : ne négligez pas la déclaration de vos revenus
Même si vous avez déjà payé l'impôt grâce au prélèvement libératoire, vous devez tout de même déclarer vos revenus issus de votre activité d'auto-entrepreneur en 2024. Deux cas de figure se présentent. Si vous avez opté pour le versement libératoire, vos revenus sont soumis à un taux fixe (1% pour la vente, 1,7% pour les services, 2,2% pour les professions libérales). Ils doivent figurer dans une rubrique spécifique de la déclaration (annexe 2042 C PRO), sans générer d'impôt supplémentaire.
En revanche, si vous n'avez pas choisi cette option, ou si vous n'y avez plus droit (par exemple en cas de dépassement des seuils), vos revenus seront soumis au barème progressif de l'impôt, après un abattement forfaitaire selon la nature de votre activité (jusqu'à 71% pour les ventes). Dans tous les cas, vérifiez si vous êtes concerné par des acomptes ou un crédit d'impôt pour éviter une double imposition. Toutes les informations ici.
2 - Assurance vie : ce que vous devez déclarer en cas de retrait
L'assurance vie n'est pas imposée tant que vous n'effectuez pas de retrait. Mais en cas de rachat partiel ou total en 2024, les gains sont imposables... et la déclaration peut vite tourner au casse-tête. La fiscalité dépend de plusieurs critères : date d'ouverture du contrat, date des versements, montant retiré et option fiscale choisie (prélèvement forfaitaire libératoire ou imposition au barème).
Pour les contrats de plus de huit ans, vous bénéficiez d'un abattement annuel de 4 600 euros (9 200 euros pour un couple). Bonne nouvelle : c'est le fisc qui applique automatiquement cet abattement. Votre assureur vous a normalement envoyé un imprimé fiscal unique (IFU) à vérifier, car jusqu'à 12 cases différentes peuvent être concernées dans la déclaration ! Pensez aussi à vérifier les lignes liées aux cotisations sociales (notamment 2CG, 2DF ou 2BH), surtout si vous avez renoncé à la flat tax. Explications.
3 - Immobilier : combien vaudra votre logement après rénovation énergétique ?
Vous envisagez de rénover votre logement pour améliorer son diagnostic de performance énergétique (DPE) ? L'État a mis en ligne un nouveau simulateur permettant d'estimer la valeur de revente d'un bien immobilier après travaux. Il suffit d'indiquer la ville, la valeur actuelle du bien, son étiquette DPE actuelle et celle visée. Les résultats sont parlants : une maison à Troyes, estimée à 200 000 euros et passant de l'étiquette G à B, pourrait voir sa valeur grimper à près de 300 000 euros ! À Blagnac, Saint-Herblain ou Avignon, les plus-values estimées varient de 54 000 à 84 000 euros. Pour un appartement en grande ville (Paris, Lyon, Marseille...), les gains espérés sont moindres, mais significatifs : jusqu'à 41 000 euros selon les cas. De quoi motiver certains propriétaires à franchir le pas. À découvrir ici.