Le propriétaire d'un animal en divagation n'est pas forcément responsable intégralement
Le propriétaire d'un animal en divagation n'est pas forcément responsable intégralement de l'accident de la route qu'il pourrait causer, d'après un arrêt de la Cour de cassation.
La question portait sur la responsabilité d'un propriétaire de chevaux qui s'étaient échappés de leur pré et avaient été heurtés par quatre voitures sur la route. Il faut que le propriétaire ait commis une faute pour voir sa responsabilité engagée, a jugé la Cour de cassation.
L'un des passagers, blessé, s'était tourné vers l'assureur de la voiture puisqu'elle était « impliquée dans l'accident », ce qui suffit selon la loi pour que son assureur soit tenu d'indemniser les victimes. Mais cet assureur s'était retourné contre le propriétaire des équidés. Le conducteur, qui ne roulait pas trop vite, n'ayant pas commis de faute, maintenait cet assureur, c'est donc au propriétaire des chevaux d'assumer l'intégralité des indemnisations.