L'enquête du jour pour investir sur la dette de la France

Les obligations d'État françaises reviennent sur le devant de la scène. Après des années de taux très faibles, les OAT (obligations assimilables du Trésor) affichent désormais des rendements compris entre 3% et 4% sur dix ans. Sécurité de l'émetteur, visibilité des revenus et capital garanti à l'échéance : ces titres ont de quoi séduire.

Historiquement, les Français prêtaient directement à l'État, mais cette habitude a disparu depuis les années 1990, l'assurance vie et l'épargne retraite ayant pris le relais. Désormais accessibles sur le marché secondaire via une banque ou un courtier, les OAT permettent à un particulier d'obtenir un coupon annuel fixe. Mais attention : leur gestion reste complexe, car leur valeur varie en fonction des taux d'intérêt. Et ce n'est pas le seul inconvénient. Explications.

L'info MoneyVox du jour : le vrai coût de l'assurance habitation pour les étudiants

Pendant ce temps, la rentrée universitaire met en lumière un autre poste de dépense : l'assurance habitation. Obligatoire pour toute location, elle protège le logement contre les risques locatifs (incendie, dégât des eaux, explosion).

D'après les données collectées par MoneyVox Market Intelligence, le tarif médian s'élève à 90 euros par an pour assurer un studio. Les disparités géographiques sont réelles : les étudiants d'Ille-et-Vilaine s'en sortent le mieux avec 78 euros, tandis que dans les Alpes-Maritimes, il faut compter 105 euros.

Pour alléger la facture, voici plusieurs conseils.

L'article à lire du jour : ces mesures en suspens avec la censure du gouvernement

Enfin, l'actualité politique pourrait bouleverser le quotidien des ménages. La chute probable du gouvernement Bayrou lundi prochain menace plusieurs réformes en cours. La plus médiatisée concerne les tickets restaurant : leur usage élargi aux courses alimentaires devait être pérennisé jusqu'à fin 2026, avec une utilisation possible toute la semaine.

Autre réforme en suspens, la hausse des franchises médicales, qui devaient doubler à partir de 2026 pour atteindre 100 euros par an. Le Conseil de l'Assurance maladie s'est prononcé contre, et le gouvernement n'a pas publié les décrets nécessaires avant sa probable chute. Et la liste des projets menacés ne s'arrête pas là.