1 - Quelle banque en ligne propose Wero ?

Le portefeuille numérique Wero continue de faire son chemin dans l'univers bancaire français. Après Hello bank et Monabanq, c'est au tour de Revolut d'annoncer son intégration prochaine de ce service de paiement instantané pensé comme une alternative européenne aux géants américains. Revolut prévoit un lancement dès juillet en France, en Allemagne et en Belgique. Fortuneo devrait suivre à l'automne, tandis que N26 vise une intégration d'ici fin 2025. En revanche, du côté de BoursoBank, l'intérêt pour Wero reste encore à l'étude, faute de demande suffisante de ses clients. Nickel, pour sa part, n'a pas confirmé de calendrier précis. Le déploiement de Wero illustre les ambitions de l'European Payments Initiative (EPI) de proposer un système de paiement souverain et compétitif face aux standards internationaux. En détails.

2 - Baisse des taux de la BCE : comment les comptes rémunérés sont-ils impactés ?

Parallèlement, les comptes rémunérés proposés par les principales néobanques accusent le coup de la récente baisse du taux de la facilité de dépôt de la Banque centrale européenne (BCE), passé de 4% à 2%. Chez Trade Republic, la rémunération des dépôts suit strictement ce taux et passe donc logiquement à 2% depuis ce 11 juin. Même tendance chez N26, où les clients de l'offre haut de gamme N26 Metal voient leur taux d'intérêt annuel brut baisser de 2% à 1,5%. Les autres formules N26 subissent également une baisse significative de leur rendement. En revanche, pas de changement annoncé pour l'instant chez Revolut, qui conserve un taux de 2,25% pour ses clients Ultra, ni chez Bunq ou Sumeria, qui maintiennent leurs offres actuelles. La compétition sur les taux des comptes rémunérés pourrait toutefois se raviver dans les prochains mois en fonction de l'évolution des politiques monétaires. Toutes les informations.

3 - Attention aux promotions des fournisseurs de gaz et d'électricité

Enfin, vigilance recommandée pour les consommateurs face aux promotions affichées par les fournisseurs d'énergie. Les réductions alléchantes sur les prix du kWh ou les offres de remise en euros peuvent cacher des conditions contraignantes ou des coûts annexes élevés, notamment sur les abonnements. Par exemple, certaines promotions ne s'appliquent qu'aux nouveaux clients ou nécessitent un engagement de 12 mois minimum. D'autres sont calculées hors taxes, rendant les comparaisons complexes. De plus, le mode de versement des promotions varie : elles sont souvent déduites des mensualités et peuvent être annulées en cas de non-respect des conditions. Pour évaluer la pertinence d'une offre, le médiateur de l'énergie recommande d'utiliser son comparateur officiel et de bien intégrer tous les éléments de la facture finale, abonnement compris. Explications.