1 -Mutuelle : ce que vous garantit vraiment un contrat santé « responsable »

Si vous avez une complémentaire santé, il y a de fortes chances que votre contrat soit dit « responsable et solidaire ». Cette qualification n'est pas anodine : elle impose aux assureurs certaines règles, mais vous offre aussi des garanties minimales.

Un contrat « responsable » doit respecter un cahier des charges précis. Il ne peut, par exemple, rembourser ni la participation forfaitaire de 2 euros ni les franchises médicales, afin d'encourager le respect du parcours de soins coordonné. En revanche, il doit prendre en charge intégralement le ticket modérateur (la part non remboursée par la Sécu) sur les consultations, les soins d'optique ou les prothèses auditives, dans le cadre du dispositif 100% Santé.

Côté cotisation, le contrat est « solidaire » s'il ne vous impose pas de questionnaire médical à l'adhésion, et que votre état de santé n'influe pas sur son coût. Bonus non négligeable : ce type de contrat bénéficie d'une fiscalité allégée (13,27% de TSA contre 20,27% pour un contrat non responsable), et permet à l'employeur d'être exonéré de charges sur sa part de cotisation. Plus d'infos.

2 - Impôt 2025 : la décote, un coup de pouce automatique pour les petits revenus

Une lectrice s'interrogeait : faut-il réclamer la décote au fisc ? Réponse de MoneyVox : non, ce mécanisme s'applique automatiquement. La décote permet de réduire l'impôt brut des contribuables modestes, pour éviter qu'un faible montant d'impôt ne soit trop lourd à supporter. Pour 2025, elle s'applique si l'impôt ne dépasse pas 1 964 euros pour une personne seule ou 3 248 euros pour un couple.

Prenons un exemple : une personne seule avec 24 000 euros de revenus annuels aurait un impôt brut de 1 111 euros. Après application de la décote, elle ne paierait que 725 euros. Même principe pour un couple déclarant 48 000 euros : l'impôt passe de 2 223 à 1 759 euros. Un coup de pouce bienvenu, sans aucune démarche à faire. Explications.

3 - Livret défense : trois projets, trois échecs... et une autre solution

Le financement de l'industrie française de défense par l'épargne des particuliers ? C'est une idée ancienne, qui a connu plusieurs tentatives... sans jamais aboutir.

Le dernier projet en date, porté début 2025 par Emmanuel Macron et son gouvernement, consistait à créer un « livret défense ». Mais comme pour les propositions précédentes (le PEDA en 2017 ou le LEDS en 2023), l'idée a vite été abandonnée.

En cause : la réticence des banques et l'inadéquation entre un produit d'épargne liquide (comme un livret) et les besoins de financement à long terme des entreprises de défense. La solution retenue est donc toute autre : un fonds d'investissement dédié, accessible via un compte-titres ou une assurance vie. Ticket d'entrée ? 500 euros. En contrepartie, pas de garantie en capital et une durée d'investissement d'au moins 5 ans. Toutes les informations.