Mené pour le cabinet Qualisocial spécialisé dans la santé mentale et le bien-être au travail, le baromètre montre que 4% des salariés interrogés sur la façon dont ils évaluent leur santé mentale la jugent « très mauvaise » et 21% « plutôt mauvaise ». Cette situation de santé mentale dégradée des salariés est stable par rapport à l'an dernier, indique l'étude.
A l'inverse, ils sont 59% à estimer leur santé mentale « plutôt bonne » et 14% « très bonne », 2% des salariés interrogés ne souhaitant pas répondre.
Le Premier ministre, François Bayrou, a confirmé mi-janvier que la santé mentale sera « la grande cause nationale de 2025 », comme décidé par son prédécesseur Michel Barnier. Une décision bienvenue selon les cabinets spécialisés réunis au sein de la Fédération des intervenants en risques psychosociaux (Firps), dont Qualisocial, qui ont pointé, cette semaine, « une dégradation préoccupante de la santé mentale des salariés français », jugeant « urgent » de renforcer la prévention.
Des secteurs plus touchés que d'autres
Pour Camy Puech, fondateur du cabinet Qualisocial, « 2025 est une année de tension sur le travail qui est favorable à la dégradation de la santé mentale » pour différentes raisons (contexte politique, économique, incertitudes autour de la transition avec l'IA, de la transition écologique...).