Cette date et cette heure ont été calculées à partir de statistiques européennes sur l'écart de salaire entre les femmes et les hommes en France. Selon les dernières données disponibles portant sur 2022, les femmes gagnent en moyenne 13,9% de moins que les hommes.
« Une amélioration à la marge »
En 2021, l'écart salarial atteignait 15,4%, ce qui avait amené l'an dernier « Les Glorieuses » à déterminer la date symbolique au 6 novembre à 11h25. Pour Rebecca Amsellem, fondatrice de la newsletter « Les Glorieuses », « il s'agit d'une amélioration à la marge ». « Il est pourtant possible de réduire les inégalités salariales drastiquement en s'inspirant des pays champions en la matière », selon elle.
« Les solutions existent et elles ont déjà fait leurs preuves » que ce soit en Suède, en Islande ou encore en Espagne, ajoute-t-elle auprès de l'AFP à l'occasion de la sortie d'un rapport des « Glorieuses » consacré à cette question.
« Les solutions existent et elles ont déjà fait leurs preuves »
Ce rapport évoque notamment le « congé parental équivalent pour les deux parents » comme en Suède ou encore l'augmentation des salaires dans les secteurs à prédominance féminine comme la santé, l'éducation et les soins comme en Nouvelle Zélande. En Islande, les entreprises « doivent prouver qu'elles respectent l'égalité salariale et doivent montrer un plan d'action pour les résorber », relève le rapport.
Il appelle à « favoriser le travail flexible, comme en Espagne » ou encore à choisir une région test, comme la Californie aux Etats-Unis, « pour faire passer ces politiques publiques et mesurer les effets à court et moyen terme ». Pour « les Glorieuses », la transparence salariale reste « une condition sine qua non pour une politique efficace en faveur de l'égalité salariale ».