Prix du gaz : le montant officiel pour novembre vient de tomber

Le prix repère du gaz restera stable en novembre pour la zone desservie par GRDF (1). Les 3 derniers mois, le prix du kWh de cet indicateur publié par la Commission de régulation de l'énergie (CRE) était en baisse. Le mois prochain, le prix du kWh s'élèvera à 0,135 euro pour un usage cuisson — eau chaude et à 0,103 euro pour un usage chauffage, comme pour ce mois-ci.

Le prix de l'abonnement s'élève pour sa part toujours à 134,14 euros pour un usage cuisson - eau chaude et à 330,80 euros pour un usage chauffage.

Quel impact sur votre facture ?

Les consommateurs les plus concernés par cet indicateur sont ceux dont l'offre y est indexée, puisqu'elle répercutera ces variations. Cependant, « l'indexation des offres peut être sur l'ensemble des briques du prix repère (abonnement et/ou part variable) ou uniquement sur la référence de coût d'approvisionnement », explique la CRE.

Depuis le début de la publication du prix repère en juin 2023, il a été fréquemment revu à la hausse, que ce soit pour l'abonnement ou le kWh. Pour mieux s'en rendre compte, nous avons fait le calcul des factures mensuelles d'une offre fictive, qui suivrait strictement le prix repère du gaz.

Par exemple, pour un consommateur utilisant 17 000 kWh par an (soit environ 1 416 kWh chaque mois), ayant un usage chauffage du gaz, la facture mensuelle, avec une telle offre, aurait été de près de 154 euros en juin 2023. Elle serait de 173 euros en novembre 2025.

Le niveau le plus élevé du prix repère pour ce profil était en avril 2025, avec une facture qui aurait été de près de 200 euros. A l'inverse, le niveau le plus bas était en juillet et septembre 2023, avec des factures mensuelles qui se seraient élevées à 137 euros.

Comment est calculé le prix repère ?

Le prix repère du gaz reflète « une estimation moyenne des coûts supportés par les fournisseurs au titre de la fourniture de gaz naturel pour un client résidentiel. Ce prix repère est un prix variable et intègre à la fois les coûts d'approvisionnement (coût de l'énergie sur le marché de gros) et les coûts « hors approvisionnement » tels que les coûts commerciaux, les coûts d'acheminement ou de stockage et la rémunération du fournisseur », détaille la CRE.

Les autres consommateurs, notamment ceux qui ont opté pour une offre qui évolue selon les prix des marchés de gros, n'ont donc pas été plus à l'abri d'une hausse des tarifs.

Facture de gaz : le top 5 des offres les moins chères en octobre

(1) Pour chacune des zones desservies par une Entreprise locale de distribution (ELD), la CRE publie un prix repère spécifique.