Le contrat à terme de l'indice vedette CAC 40 était quasi stable (+0,01%) une trentaine de minutes avant l'ouverture du marché à 09H00 heure de Paris. A 9H15, il progressait de 0,32%. Jeudi, le CAC 40 a terminé en baisse de 1,36%, à 7.964,77 points.
« Les marchés européens devraient ouvrir sans tendance ce matin dans le sillage de la multiplication des signaux de faiblesse économique aux États-Unis », note John Plassard, responsable de la stratégie d'investissement chez Cité Gestion Private Bank.
Les suppressions d'emplois en octobre aux Etats-Unis sont au plus haut pour ce mois depuis octobre 2003, avec 153.074 suppressions annoncées, selon un rapport publié jeudi par le cabinet de consultants Challenger, Gray & Christmas.
« La fragilisation du leadership politique de Donald Trump, conjuguée à la montée des risques de récession liés au marché du travail, ravive les doutes sur la stabilité budgétaire et la trajectoire des taux américains », ajoute l'analyste.
Aux États-Unis, l'actualité a été dominée par Tesla et OpenAI : les actionnaires du constructeur ont validé un plan de rémunération record pouvant rapporter jusqu'à 1 000 milliards de dollars à Elon Musk, tandis qu'OpenAI a sollicité la garantie de l'État américain pour les emprunts nécessaires à l'extension de ses capacités de calcul.
« Entre la paralysie du gouvernement (américain), des nouvelles d'entreprises surprenantes, des valorisations excessives et une économie qui montre des fissures sous la surface brillante des données de croissance, les investisseurs hésitent logiquement à prendre des risques », résume Ipek Ozkardeskaya, analyste chez Swissquote.
Le « shutdown » de l'Etat fédéral dure depuis 37 jours, un record, républicains et démocrates étant incapables de s'entendre sur un nouveau budget depuis le 1er octobre.
Parmi les valeurs à suivre
Euronext : l'opérateur boursier paneuropéen a publié jeudi un chiffre d'affaires en hausse au troisième trimestre, le sixième d'affilée, notamment grâce aux activités non liées aux volumes échangés sur les marchés, mais enregistre un bénéfice net en baisse.
Banijay Group : le propriétaire de l'opérateur de paris sportifs et jeux en ligne Betclic a connu « une solide croissance » sur les neuf premiers mois de l'année grâce aux paris sportifs et jeux en ligne, et table pour l'avenir sur son activité de spectacles, a-t-il indiqué jeudi en publiant ses résultats.
Arkema : le chimiste français a abaissé pour la troisième fois cette année son objectif de rentabilité (Ebitda) pour 2025 en raison d'une « demande plus faible qu'attendue aux Etats-Unis », et ses ventes ont reculé au troisième trimestre, selon un communiqué vendredi.






















