Le contrat à terme de l'indice vedette CAC 40 avançait de 0,24%, une quarantaine de minutes avant le début de la séance. La veille, il avait terminé en hausse de 1,04%, s'établissant à 7.615,99 points.

Une fragile trêve entre l'Iran et Israël est en vigueur mercredi. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a salué une « victoire historique » contre Téhéran et son programme nucléaire, même si un document confidentiel américain publié par des médias a semé le doute sur l'efficacité des frappes des Etats-Unis contre les installations atomiques iraniennes.

L'Iran, dont trois sites nucléaires clés ont été bombardés dimanche par les Etats-Unis, a lui aussi crié « victoire » et réaffirmé ses « droits légitimes » à poursuivre son programme atomique à usage civil, se disant prêt à reprendre langue avec Washington. « Les tensions au Moyen-Orient se désamorcent », résume Ipek Ozkardeskaya, analyste chez Swissquote Bank.

Les regards sont également tournés vers le sommet de l'Otan à La Haye mercredi, où les pays membres devraient s'engager sur une hausse substantielle de leurs dépenses militaires, jusqu'à 5% de leur Produit intérieur brut (PIB) d'ici 2035.

« Les valeurs de la défense en Europe, qui ont soutenu les indices au premier semestre, ont probablement déjà intégré la majorité des bénéfices liés à l'augmentation des dépenses gouvernementales », indique Mme Ozkardeskaya. Et au-delà de la défense, « le reste des actions européennes fait face à l'incertitude des droits de douane » de Donald Trump, rappelle-t-elle.

Autre point d'intérêt pour les marchés boursiers : le président de la banque centrale des États-Unis (Fed) Jerome Powell sera auditionné devant le Sénat américain mercredi. Il a répété mardi devant la Commission financière de la Chambre des représentants qu'il ne voyait « pas d'urgence » à baisser les taux d'intérêt, à contre-courant d'autres membres de l'institution et surtout de Donald Trump.