Le contrat à terme de l'indice vedette CAC 40 reculait de 0,20% une quarantaine de minutes avant le début de la séance. La veille, il a gagné 40,83 points, soit 0,53%, à 7.804,67 points.

« Les indices européens devraient ouvrir sans tendance » en attendant « la réunion de la BCE », indique John Plassard, spécialiste de l'investissement chez Mirabaud.

« S'il ne fait aucun doute que l'institution monétaire européenne va baisser ses taux de 0,25 point de pourcentage, c'est une nouvelle fois le discours de Christine Lagarde qu'il faudra analyser et qui pourrait apporter de nombreuses surprises », ajoute-t-il.

La BCE devrait en effet, sauf surprise, abaisser de nouveau ses taux jeudi, sous la pression des droits de douane imposés par Donald Trump, du ralentissement de l'inflation et des craintes persistantes sur la croissance.

Le taux de dépôt, principal instrument de référence, devrait être abaissé d'un quart de point à 2,0%, un niveau considéré comme « neutre », c'est-à-dire ni restrictif ni stimulant pour l'économie, selon les analystes.

Il s'agirait d'une huitième baisse du loyer de l'argent depuis juin 2024, et la septième consécutive.

« C'est une réunion de politique monétaire consensuelle qui se profile » pour la BCE, abonde Christopher Dembik, conseiller en investissements chez Pictet, qui juge « pas improbable que les taux soient portés à 1,50% vers mi-2026 ».

Parmi les valeurs à suivre :

L'Oréal : le géant français de la beauté serait sur le point d'acquérir la marque britannique de cosmétiques Medik8, spécialisé dans les soins « anti-âge » de la peau, pour un montant d'un milliard d'euros, d'après des informations du quotidien économique Financial Times parues mercredi.

STMicroelectronics : le gouvernement italien a démenti mercredi soir tout projet de scission du groupe franco-italien de composants électroniques, après qu'une information de presse à ce sujet a provoqué un bond du cours en Bourse mercredi (+11,13% à 24,92 euros). « C'est une nouvelle complètement infondée. Notre intention est de renforcer STMicroelectronics à l'international, certainement pas de le démembrer », a déclaré le ministre italien des entreprises Adolfo Urso.