C'est une nouveauté depuis le 6 juillet 2024. Toutes les voitures neuves doivent être équipées d'une boite noire. Un peu à l'image des avions, cet outil doit permettre de comprendre les causes d'un accident.
Ces boîtes noires enregistreront plusieurs types de données : la vitesse ; la phase d'accélération ou de freinage ; le port de la ceinture de sécurité ; l'usage du clignotant ; la force de la collision et le régime moteur ou l'inclinaison du véhicule 30 secondes avant l'accident et 10 secondes après le choc.
Qui aura accès aux données ?
En résumé, la boîte noire captera des données très sensibles. De quoi soulever des questions sur leur accès et leur utilisation. « Les données enregistrées ne seront utilisées qu'en cas d'accident. Seuls les enquêteurs, les autorités judiciaires ou les instituts de recherche devraient avoir accès aux données de la boîte noire », précise le site Service public.
Déjà en 2022, la fédération France assurance affirmait que « la boîte noire dans les véhicules n'a aucun impact sur votre assurance. Les données enregistrées n'ont aucun lien avec l'assurance : les assureurs n'auront pas accès aux données ».
Par ailleurs, « la boîte noire équipant les voitures n'enregistre aucune donnée personnelle sur le conducteur ou les passagers du véhicule comme les sons et les conversations à l'intérieur de l'habitacle », indique Service public.
Quels autres équipements imposés ?
Et ce n'est pas tout, toujours pour améliorer la sécurité d'autres fonctionnalités doivent maintenant être intégrées sur les voitures neuves, pour toute nouvelle immatriculation.
Par exemple, un système d'adaptation intelligente de la vitesse (ISA) ; une interface pour permettre le montage d'un éthylomètre antidémarrage (éthylotest) ; des systèmes d'alerte de somnolence et de perte d'attention du conducteur ; des systèmes d'alerte avancés de distraction du conducteur ; des signaux d'arrêt d'urgence ; des systèmes de détection en marche arrière ou encore un système précis de surveillance de la pression des pneumatiques (TPMS).
Ces nouvelles règles proviennent du Règlement 2019/2144 du Parlement européen visant à améliorer la sécurité routière et la protection des occupants des véhicules adopté en 2029.