« 10 septembre : on bloque tout dans le ferroviaire », a prévenu SUD-Rail dans un communiqué, appelant à faire « grève massivement » contre ce qu'il a qualifié de « régression sociale » après les « annonces du Premier ministre » le 15 juillet.
Plusieurs collectifs citoyens, rejoints par des syndicats et soutenus par des partis de gauche ont appelé à « tout bloquer » en France le 10 septembre en réaction aux près de 44 milliards d'euros d'économie voulus par François Bayrou dans le budget 2026. « La suppression des deux jours fériés » envisagée « est le symbole du mépris que nous porte le gouvernement Bayrou », a, par exemple, argumenté SUD-Rail.
Les autres syndicats n'ont pas encore décidé
Concernant le secteur ferroviaire, « le ministre des Transports (...) a déjà donné le ton de cette rigueur budgétaire (...) alors qu'il est indispensable d'augmenter au minimum le budget de l'État de 1,5 milliard (d'euros) pour le réseau ferré », a estimé le syndicat.
Du côté de la CGT-Cheminots, premier syndicat en termes de représentativité, « le débat » sur une possible grève aura lieu « la semaine prochaine », mais « aucune décision n'est prise pour le moment », a déclaré le secrétaire général Thierry Nier.
Rien n'a été décidé non plus du côté de l'UNSA-Ferroviaire, le deuxième syndicat des cheminots, a indiqué le secrétaire général Fabrice Charrière, qui renvoie « au 1er septembre » la décision de faire grève ou non. Jointe, la SNCF n'était pas en mesure de réagir dans l'immédiat.