1 - Chèque énergie : un retard confirmé et une baisse du budget

Mauvaise nouvelle pour les 5 millions de bénéficiaires du chèque énergie. En raison de l'adoption tardive du budget 2025, l'envoi de cette aide précieuse pour payer ses factures sera repoussé au second semestre, au lieu d'avril comme les années précédentes. Pire, le budget alloué baisse de 22%, ce qui pourrait réduire le nombre de bénéficiaires. Pour éviter les ratés de 2024, où 1 million de ménages avaient été oubliés, un nouveau système d'identification via le numéro de compteur d'électricité (PDL) sera mis en place. Mais il ne suffira pas : 1,5 million de foyers devront encore passer par une demande spécifique. Autre changement : il ne sera plus possible d'utiliser ce chèque pour financer des travaux de rénovation énergétique. Explications.

2 - RSA et prime d'activité : des déclarations trimestrielles simplifiées, mais des risques d'erreurs

À partir du 1er mars, la déclaration des ressources pour les bénéficiaires du RSA et de la prime d'activité change. Certaines informations seront désormais préremplies grâce aux données collectées auprès des employeurs et organismes sociaux. Un gain de temps, mais aussi une source potentielle d'erreurs qu'il faudra bien vérifier. Autre évolution majeure : les revenus pris en compte pour le calcul des aides changeront de période, passant des trois derniers mois à une période allant de M-2 à M-4. De plus, dès juillet, les aides financières régulières versées par des proches ne seront plus comptabilisées dans les ressources déclarées. Enfin, pour ceux dont le montant prérempli est incorrect, il sera toujours possible de le modifier, mais cela déclenchera automatiquement un contrôle de la CAF. Découvrez les changements qui vous attendent.

3 - Retraites : entre hausses et baisses, pourquoi votre pension évolue différemment

Les retraités du privé ont vu leur pension complémentaire Agirc-Arrco augmenter de 1,6% en novembre, et leur retraite de base de 2,2% en janvier. Pourtant, certains ont constaté une baisse de leur pension nette en février. La faute à la hausse de la CSG, qui dépend du revenu fiscal et est réévaluée chaque année. Si votre revenu a dépassé un certain seuil, votre taux de CSG a pu augmenter, absorbant en partie, voire totalement, la revalorisation de votre pension. Autre mauvaise nouvelle : l'impact différé sur la complémentaire Agirc-Arrco, dont le prélèvement ajusté sera appliqué en mars, avec une régularisation des mois précédents. Certains retraités verront donc une double baisse sur leur pension de mars. Pour en savoir plus.