1 - Assurer son vélo : combien ça coûte, et que couvrent vraiment les contrats ?

Avec la popularité croissante du vélo en France, la question de l'assurance devient incontournable. En 2023, près de 2,2 millions de vélos neufs ont été vendus, sans compter le marché de l'occasion. Bien que non obligatoire pour les vélos musculaires et les vélos à assistance électrique limités à 25 km/h, souscrire une assurance intéresse de plus en plus de cyclistes, notamment pour se prémunir contre le vol. Le coût de l'assurance vélo varie en fonction de la couverture choisie et de la valeur du vélo, allant de 8% à plus de 13% du prix d'achat annuel. Les garanties offertes incluent la responsabilité civile, indispensable pour couvrir des dommages causés à autrui, une couverture pour la casse, ainsi que la garantie vol. Mais attention aux conditions : le vélo doit être attaché à un point fixe avec un antivol homologué pour être indemnisé. Toutes les informations ici.

2 - Des banques proposent-elles encore la portabilité de crédit immobilier ?

Avec des taux de crédit immobilier dépassant les 3%, de nombreux propriétaires se demandent s'ils pourraient garder leur ancien prêt à taux faible pour financer un nouvel achat. Cette option, appelée portabilité de crédit, consiste à transférer le prêt existant vers un nouveau bien. Populaire il y a quelques années, cette possibilité est devenue rare car les banques ne trouvent plus leur avantage dans ce type de démarche. Ainsi, Maël Bernier, porte-parole du courtier Meilleurtaux, confirme que les clauses de portabilité sont de moins en moins proposées. Heureusement, certaines exceptions existent : des clients du Crédit Agricole ont pu par exemple conserver leur ancien crédit lors de l'achat d'un nouveau bien. En pratique, il est recommandé de consulter directement sa banque pour voir si cette option est envisageable. Pour en savoir plus.

3 - Revalorisation des petites retraites : un paiement en deux temps ?

La revalorisation des retraites de base, initialement prévue en janvier 2025, pourrait être reportée à juillet pour faire des économies. Le gouvernement a envisagé une hausse partielle en janvier pour les petites retraites. Cependant, selon Renaud Villard, directeur général de la Cnav, une revalorisation en deux temps poserait des défis techniques, et la solution la plus réaliste serait un versement exceptionnel en juillet 2025, couvrant le montant manquant depuis janvier pour les petites retraites. Cela éviterait les complications administratives tout en respectant les décisions parlementaires. Pour les retraités concernés, un virement exceptionnel pourrait donc accompagner la pension de juillet, intégrant la revalorisation rétroactive des premiers mois de l'année. Explications.