La dernière version du projet de budget de la Sécurité sociale pour 2025, qui a entraîné la censure du gouvernement de Michel Barnier, proposait deux augmentations, de 0,8% en janvier puis de 0,8% supplémentaires en juillet, mais seulement pour les petites retraites, soit 1,6% au total. Ce calcul était basé sur les anticipations de l'inflation à l'été 2025 et non sur l'inflation moyenne de 2024, a précisé le ministère du Budget et des Comptes publics à l'AFP.

2,2%, résultat de la formule réglementaire

Au final, faute d'adoption du budget de la Sécurité sociale, c'est la formule réglementaire qui s'applique. Résultat : +2,2%, comme l'a annoncé MoneyVox, ou encore la CFDT-Retraités, dès la mi-novembre.

Retraite de 1 100, 1 500 ou 2 500 euros : quelle hausse au 1er janvier, au final, après la censure ?

Les 2,2% sont « liés à l'indexation mécanique sur la base de l'inflation constatée (en 2024) par l'Institut national de la statistique (Insee) », comme c'est habituellement le cas chaque année, a-t-il ajouté, confirmant une information du quotidien Ouest-France.

Dans le projet de budget initial, le gouvernement de Michel Barnier avait choisi de faire participer les retraités à l'effort de redressement budgétaire à hauteur de 4 milliards d'euros, en reportant de six mois l'indexation des pensions sur l'inflation, un sujet politiquement sensible qui avait provoqué une levée de boucliers.