Selon l’étude, la volonté des Français d’épargner reste très forte (85% contre 83% en mars 2010) même si cela est difficile pour 76% d’entre eux (un chiffre en léger recul : 79% six mois plus tôt). Le Livret A conserve toujours les faveurs des épargnants : 55% en possèdent un et 56% de ceux qui ont l’intention d’épargner envisagent d’en ouvrir un. Les épargnants préfèrent ensuite les PEL pour 19% et les LDD pour 14%.

Fait notable depuis la création du « Baromètre Epargne » en 2004, les Français n’ont jamais autant puisé dans leur réserve. 56% des personnes interrogées ont dû y recourir ces 3 derniers mois. Et parmi ces derniers, une petite moitié (48%) a ponctionné le Livret A et 22% un autre livret.

La bourse : un placement qui apparaît risqué

Parmi les 2.007 personnes interrogées, seule une sur trois (36%) épargne pour sa retraite. Un chiffre qui ne décolle pas depuis la création du baromètre (33% en octobre 2004 ou en juin 2008). La grande moitié des épargnants, soucieux de leur retraite, choisit l’assurance-vie (à 54%) puis le PERP (à 29%) et les placements boursiers (à 23%).

Une bourse qui suscite la méfiance : seulement 15% des Français interrogés (-7 points) trouvent le moment opportun pour intervenir sur les marchés boursiers. Assez logiquement, la bourse apparaît pour 92% des sondés comme le placement le plus risqué (+5 points depuis octobre 2009).

Le placement perçu comme le plus sûr reste l’immobilier (78% des sondés le pensent) et le contexte semble « particulièrement favorable » pour y investir. Mais l’étude TNS Sofres souligne l’écart entre la perception du marché immobilier des sondés et leur volonté réelle d’y investir.