Une augmentation qui s'explique, selon le journal, « par la hausse de 8% des péages de Réseau ferré de France (RFF), l’établissement public propriétaire des voies », mais aussi par la crise économique et la baisse des recettes. Le quotidien affirme que la SNCF devra s’acquitter de 91 millions d’euros supplémentaires pour faire rouler ses TGV sur le réseau français.
D'après RFF, cité dans le Figaro, ces chiffres sont justifiés par « les 25% de marge de l’activité TGV de la SNCF » et « les 1,25 milliard d’euros de bénéfices de la branche SNCF Voyages en 2008 ».
La SNCF souhaitait une hausse plus marquée
Selon une source proche du dossier, Guillaume Pepy « demandait davantage, mais il fallait tenir compte du niveau de l’inflation, qui n’a été que de 1,4% cette année en France ». Le président de la SNCF n’a donc réussi à obtenir de l’Etat qu’une hausse modérée des tarifs.
L’AFP indique par ailleurs que la SNCF « s’inquiète pour l’avenir de ses trains à grande vitesse, alors que RFF prévoit une hausse des péages comprises entre 750 et 780 millions d’euros entre 2008 et 2013 ». La compagnie ferroviaire devrait être déficitaire cette année, même si le trafic des TGV devrait se stabiliser, grâce à des offres promotionnelles.
L’annonce de cette hausse intervient alors que Veolia envisage de lancer sur le réseau français, des TGV « lowcost », dès 2012.