Les escroqueries ont été réalisées par le biais notamment de la constitution de sociétés fictives, a expliqué le procureur de Nice, Damien Martinelli, dans un communiqué.
« Au travers de ces sociétés, via des faux devis, des fausses factures et des identités réelles usurpées, les comptes de ces sociétés recevaient des subventions au titre de ce dispositif pour des travaux inexistants », a-t-il ajouté. Parallèlement à ces escroqueries, « plusieurs dispositifs de blanchiment » ont été mis en évidence.
Les fausses sociétés ont perçu plus de 3 millions d'euros, et les « tentatives d'escroquerie, détectées avant versement des fonds, étaient évaluées à plus de 6 millions d'euros ». Les saisies réalisées sur les comptes de certaines des sociétés impliquées ont permis de récupérer plus de 350 000 euros.
Dans cette affaire, cinq personnes ont été interpellées mardi et placées en garde à vue et trois d'entre elles ont été déférées jeudi dans le cadre de l'ouverture d'une information judiciaire. Le parquet a requis leur placement en détention provisoire.
Par ailleurs, sept hommes seront prochainement jugés devant le tribunal correctionnel de Paris pour une fraude au dispositif MaPrimeRénov dont le préjudice dépasse le million d'euros. Ils sont suspectés d'avoir déposé des dossiers frauduleux de rénovation énergétique dans l'est de la France pour bénéficier du dispositif MaPrimeRénov, connu pour faire l'objet de nombreuses tentatives de fraudes.